C’était avant hier lors de la visite d’une forge (l’UNION DES FORGERONS) une SCOP au chiffre d’affaires conséquent de 28 millions d’euros, que je me suis autorisé cette photo,
celle d’un jeune élève de l’ ESFF qui affiche sur son sweet sa 2ème passion.
Alors que le frère de mon grand père, ancien élève de l’école des Chartes faisait métier de son diplôme d’archiviste paléographe, je ne voyais pas très bien à l’époque l’utilité de son métier et de sa fonction.
Aujourd’hui, cette passion qui semble dévorer notre jeune ESFF, je pense que nous allons lui trouver une raison d’être et ainsi trouver aussi une place à tous ces éléments qui encombrent mon garage et celui de bcp de fondeurs lesquels peinent à savoir où mettre ces trésors.
Je lance donc un appel à la FFF pour trouver un lieu de stockage.
Après avoir fait des études de fonderie, avoir annoncé que je quitterai le métier dès que possible, j’ai toujours eut et voulut des fonctions en relation avec les métiers de la Forge et de la Fonderie, les défendant à chaque fois que l’occasion m’en était donné « bec et ongles » n’hésitant pas à faire marquer sur mes cartes de visite professionnelles » Fondeur » ce qui me valait souvent: c’est quoi ça ?
Retraité de la vie active je ne me voyais pas sans rien faire, par conséquent je suis devenu « Archiviste – Documentaliste » au sein de l’association Renault Histoire où là aussi je suis connu pour être Fondeur !
C’est passionnant de retrouver des documents de l’origine de l’entreprise, des vestiges de papiers calcinés suite aux bombardements de 42 ou 43 ou d’accompagner certains thésards sur des sujets un peu pointus.
Dans certaines grandes entreprises comme la BNP, cette activité fait partie intégrante de l’entreprise souvent gérer par une personne émanant de l’école des Chartes.
C’est important de savoir d’où l’on vient et l’histoire qui l’accompagne.
Si un jour vous aviez besoin d’un archiviste un peu passionné….
PS: Le » F » majuscule est voulu.