Lorsqu’en 2006 je parlais aux services d’Etat concernés d’espionnage industriel, on me traitais de mythomane (ces mêmes services étant impliqués dans ces espionnages)… Par la suite j’ai pu prouver des actes répétés d’espionnage et de sabotage à très grande échelle… mais pour les services d’Etat cela relève toujours de fantasmes.
Mais comme le problème est au plus haut niveau de l’Etat, la solution est encore une fois le remplacement de tous les hors sol qui gangrènent nos institutions.
L’espionnage et le pillage est opéré par tous nos « partenaires » pas que par les Chinois qui en font une doctrine de base.
« MA Steel s’est servi de nous pour acquérir un savoir-faire et des technologies, homologuer sa production à la très grande vitesse et s’ouvrir le marché européen » (la croix, 10.05.2023, source: https://lnkd.in/eTyqD-a8 )
« L’actionnaire chinois avait besoin de nous pour s’imposer sur le marché du TGV. Il nous a observé et filmé pour apprendre comment emboiter des roulements, caler les roues. Il a pillé notre savoir-faire. » (Le Figaro 21.11.2023, https://lnkd.in/egM8tz7s ).
En 2019, Zhao Hongwei (ingénieur en Chef de l’académie des sciences ferroviaires de Chine) expliquait:
» Pendant plus de 10 ans, la Chine a appris auprès des pays développés à construire un système ferroviaire à grande vitesse de classe mondiale. Aujourd’hui, elle détient l’intégralité des droits de propriété intellectuelle. Les trains produits nationalement prouvent que la Chine, malgré un départ tardif sur la voie à grande vitesse, est en train de cimenter le rôle qu’elle joue pour faire la course en tête.
Bien que retardataire, le pays possède aujourd’hui le plus grand réseau ferroviaire à grande vitesse au monde – 29 000 km en date de la fin 2018, soit environ deux tiers du total mondial »
(source: https://lnkd.in/ejVPrXfE )Encore un pillage en bon et due forme du patrimoine industriel Français, qui se répète malheureusement. Alors apprentissage ou vol?
hashtag#IEhashtag#mondialisationhashtag#ChinePortail de l’Intelligence Économique Geoffroy Roux de Bezieux
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Bruno JacqueminBruno Jacquemin • 2e • 2eDélégué Général chez Alliance des Minerais, Minéraux et Métaux, Délégué permanent du CSF Mines Métallurgie, Administrateur d’Entreprise, Coach de DirigeantsDélégué Général chez Alliance des Minerais, Minéraux et Métaux, Délégué permanent du CSF Mines Métallurgie, Administrateur d’Entreprise, Coach de Dirigeants11 h • Modifié • 11 h • Modifié •« Coup de gueule ».. sur le titre de l’article signé par Mme Florence Traullé du journal Le Monde, sur le RJ de MG-VALDUNES
Je ne détaillerai pas ici la situation de Valdunes, j’ai déjà, dans un précédent post, expliqué pourquoi « fabriquer des roues de train, c’est bien un enjeu de souveraineté »….
Mais c’est le qualificatif d' »ancienne industrie » qui me fait bondir !
Il est lui même un symbole : celui de l’ignorance…
C’est bien mal connaître la métallurgie et la sidérurgie pour la qualifier ainsi…. Oui, cette industrie a un passé… c’est en effet par son développement au milieu du XIXe que la France (et d’autres) sont entrés dans l’ère moderne…
Et cette industrie est l’industrie du futur, c’est celle qui va permettre de créer de la production d’énergie décarbonée, c’est celle qui permet de construire des moyens de transport décarbonés, c’est celle qui permet de nous assurer une industrie de défense, c’est celle que vous retrouvez dans les infrastructures télécoms, dans les appareils médicaux, dans votre machine à laver, dans votre téléphone portable, etc……..
En fait, les métaux sont partout, et vous l’avez oublié…Et pourtant il suffit de regarder simplement autour de vous. Terrible myopie.
Peut être que, comme beaucoup de nos concitoyens, vous êtes fascinés par le numérique derrière lequel se cachent tellement de métaux (lisez donc l’enfer numérique, voyage au bout d’un clic, de Guillaume Pitron)…Vous avez oublié que depuis 5000 ans, la métallurgie accompagne le progrès de l’humanité… et ça continue.
Allez visiter nos usines, leurs salles de contrôles, leurs machines….
Allez rencontrer les opérateurs, les ingénieurs, les techniciens et demandez leur s’ils pensent appartenir à l’ancienne industrie !Alors oui, on a de la pédagogie à faire, après 30 ans d’illusion sur le « fabless »… que cette industrie a subi de plein fouet.
Et on va s’y mettre, car, comprenez le bien, cette « ancienne industrie du futur » est au coeur des enjeux de la transition écologique et de la souveraineté de notre beau pays !
Quand ce pays se rendra compte que ce pillage est responsable d’une part importante de notre déficit et de nos pertes d’emploies… il sera trop tard. Car aucune véritable mesure n’est prise à ce jour.