• Jusqu’à la fin du siècle dernier, les parlementaires de droite et de gauche avaient connu la guerre. Les anciens résistants étaient surreprésentés dans leurs effectifs. Ils avaient la notion de l’intérêt national.• Depuis, ils sont remplacés par leurs anciens assistants parlementaires ou ministériels. Eux n’ont jamais travaillé dans une entreprise. Ils parlent de fiscalité sans avoir l’idée des impacts qu’elle a sur l’économie réelle. Ils n’ont pas eu à défendre la France et ont moins le souci de sa défense.• Le remplacement des ingénieurs par les énarques accentue cette déconnexion avec l’économie réelle et surtout avec l’industrie.
• Le fait que nous ayons beaucoup moins d’hashtag#entrepreneurs dans la classe politique que chez nos voisins est aussi un problème.
C’est ainsi qu’on prend, depuis des années, des décisions fiscales et sociales mauvaises pour l’hashtag#industrie.
Pour Christian Saint-Etienne, il faut moins d’élus, mais beaucoup mieux payés. Ceci pour attirer à nouveau des gens de qualité dans la politique. Parce qu’ « on ne redressera pas la France avec un personnel politique aussi médiocre. »
Il fait une exception pour les élus locaux, qu’il estime meilleurs et mieux connectés à la réalité.
Bref, on n’attirerait pas les mouches avec du vinaigre, selon-lui.
Ceci est à l’opposé de ce que pensent beaucoup de Français qui voient les élus comme des gens bien trop payés.
Les FFI sont un mouvement d’entrepreneurs et d’investisseurs qui militent pour le retour de l’industrie en France.
Rejoignez nos clubs pour engager les initiatives citoyennes (investissement dans des hashtag#PME, des hashtag#startup industrielles et des hashtag#ETI, entre-aide entre entrepreneurs, consommation patriote) qui le permettront.
Par Laurent Moisson
Christian Saint-Etienne : La désindustrialisation de la France s’explique par une minorisation du personnel politique depuis 25 ans.
Ce professeur titulaire de la chaire d’économie au Conservatoire National des Arts et Métiers invité le 16 décembre de la soirée FFI parisienne.
Il s’exprimait le 19 novembre dernier sur BFM Business. Selon lui, c’est la disparition des entrepreneurs et des ingénieurs de la sphère politique qui explique la dérive de notre capacité à prendre de bonnes décisions.
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