💭 Un pincement au cœur…(Message LinkedIn de Axel Kirk)
J’ai passé trois années d’apprentissage aux Fonderies du Poitou Fonte, en tant qu’ingénieur industrialisation.
C’était une période intense : la chaleur des fours de fusion, le bruit des machines, la solidarité entre collègues, la fierté de produire quelque chose de concret.
Voir aujourd’hui l’usine en cours de démolition me touche profondément.
Je repense à tous ceux qui y ont travaillé, à ces savoir-faire qui disparaissent, à ces moments partagés.
Au-delà de la nostalgie, cela m’inspire une réflexion sur nos choix de parcours.
Quand on choisit une voie jeune, on ne sait pas si le métier qu’on aime sera « en vogue » plus tard.
Et quand il ne l’est pas, on peut se retrouver peu reconnu, mal rémunéré, avec peu de chances de se reformer.
J’ai eu la chance de pouvoir changer de voie et devenir développeur web.
Mais cette transition n’aurait pas été possible sans le soutien de mes proches.
Tout le monde n’a pas cette chance.
Je pense à tous ceux qui doivent aujourd’hui se reconstruire professionnellement — et à la difficulté que cela représente.
Nous étions nombreux à avoir choisi l’ingénierie par amour de l’industrie.
Voir ce monde s’effacer peu à peu, c’est à la fois une tristesse et une prise de conscience.



Quand on a connu la Fonderie du Poitou, à ses débuts et qu’on la accompagné durant 3 ans, coté Fonte, on ne peut qu’être triste, voire indigné sur le sort réservé à ces installations modernes et à tout le personnel qui y a donné son énergie, sa passion, ses espoirs d’avenir.
Heureusement, pour ma part, j’ai pu continuer dans ce métier passion sous d’autres cieux, mais je n’oublie pas mes débuts, en 1981, à la Fonderie du Poitou.
Triste diaporama du démantèlement de l’usine
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/ingrandes-86/diaporama-les-fonderies-du-poitou-a-ingrandes-desossees-1760086331
Tu n’es pas le seul ; déjà quand c’était le chapchap malgré la parade à peu près la moitié d’une promo devait se reconvertir.
Quand l’Europe se suicide!!!!!
Et oui Maurice l’industrie à la française !
Toi comme moi nous connaissons des anciens, grands et petits, qui doivent se retourner dans leur tombe !
Dans l’histoire industrielle Fonderies du Poitou aura certainement été celle à l’histoire la plus courte avec environ ‘à années d’existence .
Notre concurrent direct Stellantis, ex PSA, à su transformer en temps et en heure sa fonderie de Charleville et celle de Sept Fons en investissant chaque années dans ses outils de travail et en sachant leur faire prendre l’orientation nécessaire à leur pérennité.
Si la fin des moteurs thermiques sonnent la fin de l’existence de certains composants, il aurait été judicieux que FDP assure les fins de vie nécessaires.
Il n’en fut rien ! ce fut confié à des fournisseurs dont le savoir faire à été acquis auprès et grâce à Renault.