« Un diamant brut » : la fonderie Macheret vise l’excellence avec deux frères à sa tête
Aux commandes de la fonderie d’art familiale lancée par le père Philippe à Montfort-le-Gesnois en 1982, Yves et Paul ont repris les manettes de quatre mains de maître. La relation de ces deux frères symbolise la renommée de cette entreprise sarthoise qui s’est récemment engagée dans le marché du luminaire.
Montfort-le-Gesnois, en 2012. Cette année-là, Philippe Macheret indique à ses deux fils, Paul et Yves, qu’il s’apprête à vendre sa fonderie et manufacture de pièces d’exception en bronze, lancée trente ans plus tôt. Réel passionné, cet ancien architecte d’intérieur parisien avait quitté la capitale pour dessiner ses propres modèles. Autodidacte, il avait atterri en Sarthe dans les années 1980.
Ça aurait pu être en Bourgogne ou je ne sais où, mais il avait un ami qui avait une fonderie à Tuffé. Il lui a proposé de venir s’exercer là-bas
, avoue l’aîné de la fratrie, Paul (52 ans), qui, avec son frangin, s’est opposé à la vente de l’entreprise familiale. Cette annonce a réveillé en nous l’idée d’entrepreneuriat.
Ensemble, ils décident alors de racheter les parts. Cette entreprise ne nous a pas été transmise. Il s’agit d’un vrai acte d’entrepreneur.
« On sait s’épauler »
À la tête de ce qu’ils jugent être un diamant brut
