Une revendication qui n’a pas pu aboutir jeudi puisque «la liquidation judiciaire a été prononcée sur-le-champ.
Le placement de l’entreprise en liquidation judiciaire «est un drame économique et une catastrophe sociale pour tout un territoire», a de son côté affirmé la région Centre-Val de Loire dans un communiqué. La Région demande «que tout soit fait pour qu’un plan de sauvegarde de l’emploi décent soit mis en œuvre en direction de tous les salariés, notamment avec la mobilisation par l’État des moyens financiers équivalents à ce qu’il n’avait pas encore mobilisé pour le projet industriel Imperiales Wheels».Je vous invite à lire l’intégralité de l’article sur le média en ligne c’est assez édifiant.
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Les chiens aboient et la caravane passe.
Les sous-traitants alertent depuis 20 ans et les donneurs d’ordres délocalisent.
Après tout, qui se fiche de savoir où sont fabriquées ses roues ?
Qui se fiche de savoir où est fabriquée sa voiture ?
Qui se fiche de savoir ce que nous fabriquerons encore en France dans 10 ans ?
Qui se fiche de l’avenir de ses enfants ?
Assez de promesses jamais tenues, de déclarations éplorées des élus locaux qui ne connaissent rien de la souffrance de ceux qui sont éjectés du jour au lendemain de leur vie sociale.Qui se battra pour arrêter ce massacre ?PATRICK BELLITY
L’EMPIRE N’AURA PAS CONTRATTAQUÉ
Le dernier fabricant de jantes en aluminium de France, Impériales Wheels, basé dans l’Indre, a été placé en liquidation judiciaire jeudi, près de quatre mois après son placement en redressement judiciaire, a-t-on appris de sources syndicales. Les 176 salariés de l’entreprise implantée au Poinçonnet, près de Châteauroux, avaient «demandé au tribunal de commerce de bénéficier de quelques jours avant le prononcé de la liquidation pour leur permettre un temps de discussion avec l’État», demande qui leur a été refusée, a affirmé l’intersyndicale dans un communiqué.