Malgré ses difficultés Alstom reste l’un des plus grands fabricants de trains au monde et son carnet de commandes, garni pour cinq bonnes années, est là pour le prouver.
Alstom, le retour inattendu du rescapé
Massacré en Bourse à l’automne, le groupe ferroviaire change de gouvernance. Ses fondamentaux sont bons, mais son image de victime de la désindustrialisation à la française lui colle à la peau.
Par Daniel FORTIN extraits article LES ECHOS
Le capitalisme n’est pas moral. le groupe a divisé par quatre la valeur qui était la sienne lors de la fusion avec Bombardier.
Problèmes récurrents de cash-flow. Endettement élevé. Retards multiples de livraison. Contrats à problèmes : tous ces éléments ont pesé lourd dans la crise récente.
Stupeur et tremblements. ce doute ouvertement manifesté par la place financière sur la viabilité d’Alstom, redevenu simple fabricant de trains après la vente de sa branche énergie à l’américain General Electric en 2015.