Extrait article des ECHOS
Le syndicat des salariés américains de l’automobile, a déclenché ce vendredi un coup de tonnerre avec une grève inédite chez les «Big three», les trois grands constructeurs américains, GM, Ford et Chrysler (propriété de Stellantis).
Ce mouvement social hors norme croise de multiples enjeux: partage des profits, craintes liées à l’essor de la voiture électrique, menace chinoise, désenchantement des classes moyennes, avenir des emplois industriels, tout y est !
Comme les Etats-Unis, l’Europe rêve de réindustrialisation pour assurer des emplois stables à une partie de sa classe moyenne. Le sujet est «existentiel pour les démocraties», explique Guillaume de Calignon tout en soulignant les difficultés de l’exercice.
L’Allemagne elle-même, grande puissance industrielle, s’inquiète pour l’avenir de son modèle et redoute un grand déclassement