Notre ami et président Laurent Taffin était présent pour l »évènement : la coulée au cubilot au Lycée Gustave Eiffel ce vendredi 5 mai. Bravos aux profs et aux élèves !!!
Même si les cubilots disparaissent de nos fonderies, pratiquer la coulée au cubilot demeure un art qui prouve s’il en était besoin que » la fonderie c’est pas sorcier » Quoique !!!
On attend les volontaires pour la coulée des cloches aux quatre coins de l’hexagone pour les 100 ans de l’ ESFF.
Faites vous connaître auprès de Mourad Toumi/
Comme le disait mon professeur des fours électriques, mr Hallot au début de son cours, je ne parlerais pas du cubilot, puisque c’est un moyen qui tend vers l’eutectique et donc à la suite, nous partions pour 16 séances de 4h chacune sur les fours électriques.
Je me permets de reprendre mon ami Piwi, la fusion au cubilot n’est pas un art car cette activité ne repose pas sur de l’émotion et n’a pour objet de toucher les sens d’un public.
C’est de la technique qui s’appuie sur des notions de thermodynamique, chimique.
C’est bien la première fois qu’il m’arrive de défendre cet engin diabolique.
Ma première piquée au cubilot c’était à Armentières en 1977 , on arrivait à 4h le matin pour allumer le cubilot qu’on avait rhabillé la semaine d’avant , on chargeait à la main chacun notre tour (la caisse de bière arrivait de la cantine vers 10h) je me souviens qu’on serrait les fesses au moment de piquer et de bouchonner , mais nos professeurs étaient en appui derrière nous
a l’époque on coulait des plaques de cheminées à découvert c’était aussi du sport …
bravo