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Par : piwi
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samedi 12 Nov, 2022
Catégorie : Formation

Travailler pour une entreprise non engagée ? Non merci !

Les Echos – ENQUÊTE./extraits

L’onde de choc provoquée par les jeunes « rebelles » d’AgroParisTech au printemps dernier s’inscrit dans un mouvement de contestation estudiantine en faveur de la transition écologique.

Près de 30.000 étudiants provenant de plus de 400 établissements d’enseignement supérieur dans l’Hexagone :

 '' « Nous ne supportons plus les entreprises qui ne prennent pas en compte de manière sérieuse les enjeux 
 cruciaux de la transition écologique. Nous ne sommes pas des révolutionnaires mais nous voulons nous faire 
 entendre. Il y va de notre avenir et de celui de la planète. Nous souhaitons une transformation profonde de la 
 société », lance-t-il, déterminé, mais sans animosité.''
Ce 30 avril 2022 au soir, tout ressemblait à une cérémonie de remise des diplômes des plus classiques chez AgroParisTech, la crème de la crème en matière d'enseignement de l'agronomie en France. Soudain, sur l'estrade, une jeune étudiante prend la parole, accompagnée de sept de ses camarades. « Nous sommes plusieurs à ne pas vouloir faire mine d'être fiers et méritants d'obtenir ce diplôme, à l'issue d'une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours »,

« Les Agros qui bifurquent » est vue plus de 800.000 fois et révèle, semble-t-il, le malaise d’une certaine jeunesse par rapport aux enjeux climatiques.

Des questions qui semblent désormais traverser la plupart des établissements du supérieur.

Ies conférences à succès du très médiatique polytechnicien Jean-Marc Jancovici ,les grandes écoles elles-mêmes font de réels efforts pour adapter leurs formations C’est l’Essec qui est arrivée en tête pour les premières .

Assiste-t-on à une fronde potentiellement durable d’une caste de privilégiés en mal de publicité ?

On n’en est pas là, mais « cette sensibilisation écologique s’accompagne souvent d’un jugement sévère sur les mesures mises en oeuvre par les politiques publiques et les entreprises pour faire face aux limites planétaires »,
Investir les sphères du pouvoir

Les PME attirent de plus en plus

Ces jeunes rebelles ont besoin de souscrire à un projet, à une représentation symbolique d’un monde durable et viable. Ils protestent car ils ne veulent pas se dire dans vingt ans qu’ils ont échoué.

Thierry Chavel Coach de dirigeants
Les étudiants pourraient-ils tourner le dos aux entreprises, notamment les plus grandes ? « Tout dépendra du niveau de détermination des futurs cadres. S’il ne s’agit pour ces ‘frondeurs’ que de manifester leur désarroi face à un monde dont le fonctionnement leur déplaît, les choses s’arrangeront sans doute s’ils donnent une teinte acceptable aux activités qui leur seront confiées. Si l’on assiste au contraire à un rejet argumenté et définitif du système d’accumulation du capital fondé sur le productivisme, l’extractivisme et la spéculation financière, on pourrait assister à une désertion massive des postes de direction dont on ne peut pas préjuger des conséquences », estime Albert Ogien, de l’Institut Marcel Mauss.

Témoin lui aussi de la progression exponentielle de la prise de conscience écologique de ses étudiants, l’Ecole centrale de Lyon, a constaté qu’une part croissante des ingénieurs de ses dernières promotions rejoignaient des PME, contrairement à il y a vingt ans. « Ils souhaitent pouvoir jouer un rôle concret dans la transition écologique à mener dans ces entreprises.

Comment bien former l’ingénieur du XXIe siècle

En mars dernier, le groupe d’ingénieurs Insa (sept écoles en France, une au Maroc, 18.000 étudiants) et , le think tank créé en 2010 à l’initiative d’un groupe d’experts (dont le très médiatique Jean-Marc Jancovici) et qui a pour objectif de réduire la dépendance de l’économie aux énergies fossiles, pondait un rapport qui se veut « original » et « fondateur ».

Zone de commentaire !

1 commentaire pour : "Travailler pour une entreprise non engagée ? Non merci !"

  1. Il me semble que c’est aux journées économiques d’ Aix en Provence que Jean Dominique Senard a abordé ce sujet avec toute la bienveillance et le bon sens qui le caractérise depuis longtemps:
    « Vous ferez avancer les choses, vous serez beaucoup plus utiles à l’intérieur des entreprises qu’à l’extérieur.

    Ne vous trompez pas de chemin »

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