Bernard Levy : » »en 2012, l’Etat a demandé à EDF d’en fermer 12.
EDF a donc « embauché des gens non pour construire des réacteurs mais pour en fermer ».
Il a réduit l’équipe de maintenance pour gonfler l’activité de démantèlement.
Sauf que ce ne sont pas les mêmes compétences, et les centaines de soudeurs et de tuyauteurs qui devraient aujourd’hui réparer les problèmes de corrosion ne sont pas encore formés. » »
il devrait y avoir encore une dizaine de réacteurs à l’arrêt cet hiver.__ Sans compter les incertitudes sur la capacité d’EDF à tenir son calendrier.
Ou sont les gens qui il y a quelques années, qui nous expliquaient que nous n’avions pas besoin de l’atome pour couvrir nos besoins énergiques, et qu’il fallait que la France arrive à un taux de nucleaire de 50% au lieu des 75% dans la part de production électrique.
Nous avions un avantage concurentiel avec un prix de l’électricité à 80 euros au lieu de plus de 100 dans la grande majorité de la communauté européen. Cet avantage (et il faut chercher les autres) a disparu également.
Nous pouvons en conclure qu’il n’y a pas eu dans ce domaine de vision stratégique , ni de volonté politique et qu’il faut maintenant payer la note.
Dans ce pays où une oligarchie décide de tout, sans en avoir les compétences ni en consultant le peuple sur son avenir, il faudra bien qu’un jour, les responsables (mais jamais coupables !!) politiques, économiques, les experts en tout et rien, les technocrates imbus d’idéologie et obtus rendent compte, devant une Haute Cour de Justice, pour trahison et mise en danger de l’avenir du pays.
Tout comme les politiciens et militaires de haut rang ont, dans les années 30, par leur aveuglement criminel et leur incompétence à évoluer et doter le pays d’une doctrine et d’une armée moderne, conduit la France à sa défaite, à 4 années d’occupation et la destruction du pays.
Il est tout à fait exact que nos confrères fondeurs (allemands, italiens, etc) nous enviaient le prix du kW.h, ce qui était pour les fonderies françaises, un avantage économique non négligeable.
Comment se fait-il donc, que toute cette technologie du nucléaire, initiée par des esprits pragmatiques ayant une vision stratégique pour l’avenir du pays ?ait pu être négligée à ce point, voire volontairement sabordée?
Le résultat de 40 ans d’inaction coupable, de laisser-faire de nos gouvernants. Une gestion à courte vue, au jour le jour, sous l’influence néfaste et électoraliste d’une idéologie « écolo-politicienne ».
En ajoutant à cela, une absence totale de prise en compte des avertissements pourtant répétés sur le climat et la pollution. Même pas quelques mesures, une prise de conscience pour commencer à sensibiliser la population à la nécessité de changer, ce qui petit à petit, année après année, et sans faire de gros efforts, nous mettrait aujourd’hui dans une situation autrement plus confortable.
Où sont-ils, tous ces « incompétents » , les Hollande, Jospin, Fillon et tant d’autres politiques en charge de préparer le pays, et qui n’ont rien fait? C’est à eux que nous devons demander des comptes, maintenant
Quand aurons-nous un débat chiffré sur le sujet de l’énergie que nous aurons besoin dans le futur ?
Prendre en compte les besoins futurs : passage des voitures thermiques en électriques , arrêt des chaudieres fuel et gaz qui ne seront plus autorisées, arret des centrales fonctionnant au charbon ou au gaz et cela au niveau européen.etc..
Prendre en compte les capacités possibles en production éolienne et solaire mais le faire objectivement en prenant en compte les freins pour ces installations (10 ans pour qu’une installation aboutisse, proche de chez moi, deux projets en arret car comités contre ces éoliennes, le parc marin de saint Brieuc en stand by pour les mêmes raisons OU alors les imposer comme une nécessité nationale.
En contre ,partie chiffrer objectivement les gains possibles : isolation des passoires thermiques et le coût de ses travaux, passage de la vitesse de 130 à 110 de 90 à 80, cette dernière décision ayant mis notre pays en révolution pendant un an, etc…
Lorsque j’étais industriel, nous faisions ce type de travail, bien sûr , sur des sujets différents et à la suite des décisions étaient prises et suivies.
On nous parle de corrosion de pièces (non conforme) ayant entrainé l’arrêt de centrale.
S’agit il de pièces réalisée en fonderie ?
PIWI : ce serait des pb de soudure en surface