Les Echos –
Avec la R5 électrique, Renault veut relancer son modèle culte des années 1970. Pratique et adaptée à la ville, vendue à plus de 5 millions d’exemplaires, elle fut l’icône des années heureuses et sans contraintes, incarnant la modernité pour des millions de Français, toutes classes sociales confondues. C’est cet esprit que le constructeur cherche aujourd’hui à retrouver.
Toute une gamme (de gauche à droite et de haut en bas) : Renault 5 TL R5 de 1973 ; R5 Turbo de 1979 ; version GTL à cinq portes de 1979 ; prototype de la nouvelle R5 électrique. (Renault communication)
Dans les pubs, les Français la voyaient se garer joyeusement, « à la parisienne », en poussant les voitures de devant et de derrière. À Brasilia, elle parcourait la ville sur une musique digne de « Starsky et Hutch », en embarquant huit enfants à bord pour aller à la plage. À San Francisco, elle dévalait les pentes de la ville sur un air de disco, en filant entre les tramways. À presque 50 ans, sa silhouette arrondie et ludique est restée à jamais gravée dans les mémoires.
Le prototype de la nouvelle R5 électrique qui sera présentée au salon de Munich du 7 au 12 septembre.
Attendu en 2024, ce modèle sera un véhicule clé pour Renault en termes d’images. « Il ne s’agit pas seulement de relancer une icône en se focalisant sur un nouveau design. Nous voulons faire revivre la R5 sous la forme d’une voiture électrique populaire, c’est-à-dire séduisante et abordable pour tous », explique Gilles Vidal, directeur Renault Design. Pourquoi relancer la R5 ? « Renouer avec le patrimoine, avec l’esprit des Trente Glorieuses, c’est un des leviers pour réenchanter le rêve automobile », remarque Mathieu Flonneau, historien des mobilités et maître de conférences à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne (1). La R5 fait partie des véhicules cultes de la marque. Lors de son lancement en janvier 1972, elle a tout de suite incarné la modernité aux yeux des Français.
On parle aussi de la R4 et pourquoi pas d’une R8 Gordini.
Pour cela il va falloir faire aussi bien que la Fiât 500 ou la nouvelle mini.
Je ne suis pas très fan du neuf avec du vieux je pense qu’un constructeur automobile se doit avant tout d’innover
mais attendons de voir car pour le cas le monde de l’automobile de demain devrait être différent de celui d’hier.
Ils l’ont fait avec l’Apline
Les années 80-90 ont la côte, dans tous les domaines : musiques, séries télé remises au goût du jour, etc…
Les voitures ne font pas exception à la règle
Je suis d’accord d’ailleurs cette nouvelle alpine est très réussie mais elle se vend très confidentiellement ! Une gamme devait naître à partir de ce modèle dont un SUV mais qu’en sera t’il attendons de voir ce que décideront les nouveaux dirigeants de Renault.
A priori il y a une stratégie autour du nom d’Alpine.
On peut admettre que cela ne soit pas rentable mais simplement une image de l’entreprise.
Concernant la future super 5 on ne joue pas dans la même catégorie là il s’agit d’en vendre plusieurs centaines de milliers à un niveau de prix qui n’aura aucun rapport avec celui de son ainée prix que l’on retrouvera dans le futur sur les hybrides et électriques.
Luca de Méo l’a dit sans aucun détour.
Voyez le tarif en vigueur pour une Fiat 500 ou une mini ……. et ils auraient tort de s’en priver.
Remarque très personnelle: je suis très étonné de voir dans la rue autant de voitures premium donc entre 50 et 100 000 euros pour ne pas dire plus et autant de Dacia, c’est peut être à méditer