Les Anciens ESFF veulent parler de l’avenir des fonderies à l’oreille du patron de Bercy.
Depuis qu’Alain Madelin a supprimé le ministère de l’industrie on a pu voir s’aggraver le déclin de l’industrie en France
et les fonderies françaises les plus performantes du monde (tonne/homme) se faire concurrencer dans leurs savoir faire..
Les fonderies automobiles sont aujourd’hui à l’agonie et les autres fonderies se battent comme de beaux diables pour continuer d’exister.
Sans fonderies, demain il n’y aura plus cette industrie essentielle, à la base de bcp de réalisations !!!
Soutenez rapidement cette initiative par vos commentaires.
La désindustrialisation a provoqué un accroissement des dépenses sociales, du nombre de fonctionnaires, de bureaucrates et des normes de protection des emplois. Plus notre pays est concurrencé, plus notre droit du travail se complexifie plus il plombe les entrepreneurs.
Cette pandémie nous fait la démonstration du résultat de la désindustrialisation bien française par rapport à l’Allemagne mais également par rapport à l’Italie.
Perte de moitié en 40 ans, c’est énorme, 20% de PIB devenu 10%.
Nous commençons à manquer de beaucoup de choses, sanitaires mais industrielles: matières premières, composants électroniques, des secteurs complets sont vides comme les moyens industriels.
Un manque de personnel formé aux différents secteurs de l’industrie, que sont devenus les gens des ENP d’antan?
Il y a effectivement un différentiel de charges sociales qui nous pénalise, un droit du travail qui est devenu un inconvénient.
Pour en revenir à la fonderie si la fonte connaît une décroissance un peu obligée, dans secteurs secteurs l’aluminium et le magnésium devraient être les clefs de l’avenir.
Néanmoins il n’y a pas de fatalité, certains groupes s’en sortent honorablement en maîtrisant une adéquation industrielle et économique robuste.
Un moteur électrique pour véhicule à des pièces de fonderie aussi importantes qu’un moteur thermique, par contre la forge est perdante, plus de bielles et plus de vilebrequin. Le temps d’assemblage est plus court, on tombe à moins de 200 pièces en électrique pour plus de 230 en thermique donc moins de main d’oeuvre.
Pour l’aspect écologique « trimbaler » des bruts en Europe voir à travers le monde est un non sens !
Les pièces brutes doivent être intégrer là elles sont usinées ou vraiment dans une très faible proximité, d’ailleurs le sujet de la logistique est un sujet qui est complètement à reprendre.
Lorsque malheureusement une société tombe sous le coup d’un repreneur, les conditions qui conduisent à cette reprise doivent être beaucoup mieux garanties. (ex: fonderies du Poitou reprises par un grand groupe pour aboutir deux ans après à la situation que l’on connaît)
Si certains paramètres sont liés au business, la pérennité du repreneur doit être engagée vis à vis des autorités de tutelles.
Et puis que cela soit clair pour nos dirigeants, pas de fonderie ou de forge = pas de pièces usinées à assemblées.
Les derniers sujets évoqués dans ce blog en terme de dépot de bilan nous montrent que nous atteignons la limité de notre indépendance car il s’agit de sites de sous-traitants importants.
Je suis convaincu depuis longtemps de ma par mon parcours personnel que la concurrence économique fléchit là où l’indépendance d’un donneur d’ordre en dépend et la fonderie est largement dans cette constatation.
Je voudrai ajouter quelque chose que j’ai oublié et qui va s’avérer important déjà actuellement et encore plus dans les années à venir:
il s’agit de la mise en place de fillières de récupérations et ce dans beaucoup de secteurs dont nous sommes dépendants, matières premières avec certainement des démarches à mener pour élargir ces réutilisations (aluminium de seconde fusion), des métaux rares compte tenu de leurs coûts et de leurs raretés, les plastics, le sable, l’eau . .
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Il a au moins deux effets: se rendre davantage autonome et la création d’emplois. Je crois que ce sont des secteurs qui ne sont pas réservés à certains états.
Par ailleurs dans certains domaines, les limites d’utilisation des organes n’ont pas été atteintes: je pense par exemple à la dépollution des moteurs thermiques, mais également au poids des voitures, aux frottements générés lors de leur utilisation et qu’il convient de diminuer.
Voilà et excusez-moi ce que je voulais ajouter.
Pour tout cela il nous faut un ministère de l’industrie fort, maîtrisant l’économique, l’emploi, la transition écologique et assurant notre indépendance.
PIWI est bien désolé par le peu de réactions de son lectorat…
il ne va pas tarder à s’occuper de ses rosiers
» Si MBF coule, c’est la ville qui coule, et c’est le Haut-Jura qui se retrouve en difficulté !
» Ces mots sont ceux de Jean-Louis Millet, le maire de Saint-Claude, devant les 1 200 personnes rassemblées place du 9 Avril, pour apporter leur soutien aux salariés de MBF. Cette manifestation de grande ampleur est venue clôturer une semaine d’action en tout genre pour attirer l’attention des politiques, mais également pour créer un véritable élan de sympathie autour de la lutte des salariés du plus gros employeur privé du Haut-Jura.
Un combat à l’échelle nationale
Bien d’accord avec vous Mr CHAPUT.4
J’ai 35 ans de fonderie alu automobile dans une usine qui a fermé en liquidation le 19/4/21.
127 CDI et 30 intérimaires sont sur le carreau. Notre usine FVM, Ex-PEUGEOT et deuxième meilleure fonderie européenne par le passé
reprise par un groupe chinois amateur ferme, malgré un savoir faire reconnu de presque 40 ans, des salariés compétents….
Pour en arriver où ?
Tous les beaux discours, débats stériles, combats, de nos jours, ne servent à rien.
Tant qu’il n’y aura pas une volonté politique de nos dirigeants pour garder ou relocaliser nos usines en France, il n’y a aucune solution.
Seul le protectionnisme industriel sauvera notre industrie.
PIWI : FVM création voulue par Francois Mitterrand pour donner un peu d’air à la région au moment de la crise de la sidérurgie
combats entrenus et alimentés par la célèbre radio locale : Radio Lorraine Coeur d’Acier
Il serait intéressant de prendre toutes les fermetures de ces 10 dernières années et de connaître les causes profondes.
PIWI il suffit de trouver une belle ame pour relire le blog depuis 2011
Je pense que de nombreux lecteurs de ce blog peuvent témoigner de ce qui s’est passé dans nos fonderies depuis 30 ou 40 ans mais ont peut être peur de le publier.
Il est possible d’écrire de façon anonyme. Pour ma part je peux écrire quelques mots sur
MASSEY-FERGUSON à Marquette,
VALEO à AMIENS,
FONDERIE DE BRETAGNE (Ex SBFM) à Caudan.
Quelqu’un aura peut être envie de recueillir tous ces témoignages et de les publier d’un seul bloc avant de les transmettre au maître de BERCY.
PIWI : quelques lignes de soutien à l’avenir des fonderies et aux dangers de leurs disparitions pour l’ensemble de la communauté française et/ou
européenne
.Il faut arrêter l’hémoragie et engager un procéssus de réindustralisation et les lecteurs de ce blog ne prennent aucun risque à s’exprimer ainsi publiquement/