Les fonderies ont payé un large tribut, le rebond demandera des années. J’ai pendant les 50 dernières années vu le nombre des salariés de la fonderie passer de 105 000 personnes à 35 000 pour une production pratiquement toujours autour de 2 millions de tonnes voire moins ces dernières années. C’est dire l’amélioration de la productivité par bonhomme, la plus forte du monde.
ON PEUT AUSSI MENTIONNER LA DESTRUCTION CREATRICE à l’œuvre dans ces chiffres.
ou se propos de Jean Marc Vittori :
Les activités fondées sur l’interaction humaine sont, presque par définition, des services.
Pour la première fois de l’histoire moderne et sans doute de l’histoire tout court, la récession vient d’abord par les services et non de l’industrieou l’agriculture
Les agriculteurs ont aussi payé . Reste les services, les opérationnels du tapez 1 tapez deux et des plateformes du bout du monde qui nous agacent au téléphone pour des services souvent inutiles.
Le titre résume tout à lui seul !! Et notre pays est bien dans cette impasse.
Et malgré les haussements de menton, les déclarations fracassantes de nos politiques (une tradition bien franchouillarde!!),
les quelques bonnes volontés, c’est plié…
le PIB n’est plus ce qu’il était.
Calculé depuis les années 1930, il est éreinté depuis plus d’un demi-siècle. Les critiques ont changé d’échelle en 2008. Pas à cause de la crise financière, mais parce que le Bhoutan, un petit pays niché dans l’Himalaya, a inscrit cette année-là dans sa Constitution le Bonheur national brut comme objectif de l’action gouvernementale,
reléguant le Produit intérieur brut au second plan. Et parce que Nicolas Sarkozy, le président français de l’époque, a commandé un rapport sur le sujet à trois économistes, Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi . Une dispute d’experts est ainsi devenue débat international.