Les gros rouleurs ne me contrediront certainement pas. A la longue, la route devient un livre que l’on lit avec ses yeux mais aussi son sixième sens.
On devine chacune des intentions des conducteurs qui nous entourent avant même qu’ils n’aient exécuté leurs manœuvres. Cette anticipation ou intuition permet d’éviter bien des tracas.
II en va de même dans une entreprise, il faut apprendre à détecter les signaux faibles, les regards au détour d’une allée qui ont changé, les sourires qui se font plus figés, les poignées de mains aux yeux fuyants, les pannes qui s’éternisent, les rebuts qui ne trouvent pas de solution, les cadres qui se protègent, les agacements des personnes les plus constructives habituellement.
Oui pas de doute, il se passe quelque chose qui vaille que l’on s’en préoccupe immédiatement. Nul besoin de graphiques ou de reportings, la pente est mauvaise c’est certain. Ce que personne ne vous dira en face, vous le verrez par vous même en serrant les mains dans les ateliers et bureaux de l’entreprise.