« Dans la foulée, nous allons mettre en place, au cours de l’été 2018, une nouvelle technologie qui a nécessité un investissement de 60.000 euros sur la technique des cylindres de la coulée au plâtre sous vide. Cela permet d’avoir une meilleure qualité et des délais de réalisation divisés par deux », explique-t-il.
Après une carrière chez Air Liquide, en tant que chef de projet et responsable de site, Nicolas Parc a choisi de se jeter dans le feu de l’entrepreneuriat il y a quatre ans en rachetant la fonderie à Bernard et Claire Ramond, un couple d’artisans tarnais.
Des pièces uniques pour artistes régionaux
Nicolas Parc réalise des pièces uniques signées ou des séries pour des artistes qui représentent 60 % de l’activité. Un savoir-faire qu’il partage, à l’occasion des Journées européennes des métiers d’art en accueillant des groupes en visite guidée. Ultra-contemporaines ou très réalistes – comme les chevaux d’une sculptrice irlandaise, les éléphants de François Van Denberghe, ou encore les sculptures de Bernard Vié – ces réalisations constituent une véritable galerie d’art dans le hall de la fonderie.
Spécialisée dans les sculptures en bronze, la fonderie est en effet l’une des dernières en France à perpétuer la tradition des fondeurs d’art à la cire perdue haut de gamme. La fonderie détient le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) qui est une marque de reconnaissance de l’État mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. L’entreprise réalise également des trophées pour des évènements internationaux. Et intervient dans la restauration de monuments historiques et la création d’oeuvres magistrales pour les collectivités et des sociétés privées.
Anne-Marie Bourguignon
Sur la photo : Vue de la coulée au sein de la bronzerie du Lauragais. Crédits : DR
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