Avec The Square, Palme d’or 2017 à Cannes en mai dernier,
le Suédois Ruben Östlund signe une comédie décapante où il s’amuse (entre autres)à tailler un costard au petit monde de l’art contemporain.
Résultat : un film un peu long, incisif, esthétiquement très soigné – Östlund inscrit son récit –, qui n’est pas le premier, loin de là, à stigmatiser les conformismes des anticonformistes de la modernité.
Mékilékon aurait-il vu autre chose qu’un décapsuleur ?
c’est une critique de la société dans tous les sens…à commencer par l’univers de l’ art moderne. Trop long et trop de sujets à la fois.
Une belle statue équestre en bronze déboulonnée : comment ont-ils fait ?
Mèkilékon est comme beaucoup de ses confrères : un pousse-cailloux, un besogneux qui se confronte chaque jour à la réalité industrielle, et ne passe pas son temps (ni ne gagne sa vie) à phosphorer 24/24 sur le sens de la vie, à élucubrer je ne sais quelle pensée « révolutionnaire » ou déjantée pour faire « moderne », ou bâtir des « oeuvres » déstructurées et minimalistes, souvent accompagnées d’un texte d’explications pseudo-philosophiques et prétentieuses…à l’attention des « incultes » que nous sommes et qu’il faut bien « éduquer ».
Alors, vous l’aurez bien compris : l’art moderne, c’est pas mon truc.