D’autres ateliers sont à découvrir lors de la visite, comme celui du Grand Monnayage, où sont frappées les monnaies en or et en argent, mais aussi, de temps en temps, nos euros de tous les jours. « Cette frappe de monnaie aura lieu deux ou trois fois par an. On frappera des pièces de deux euros, sur des campagnes, qui dureront entre une et deux semaines », précise l’administratrice culturelle de l’institution. « On fabrique la monnaie dans notre usine à Pessac, mais à Paris, le visiteur pourra voir une rondelle de métal devenir une monnaie », annonce-t-elle. Pour aider le visiteur à comprendre le processus de fabrication, des démonstrations de gravure sont aussi proposées dans le musée trois fois par semaine.
Le clou de la visite : les trésors
Le musée abrite aussi et surtout les collections de la Monnaie de Paris. Quelque 2 000 objets y sont présentés, certains porteurs de rêves, comme ces trésors montrés pour la première fois au public dans un espace dont les portes évoquent celles des salles des coffres.
La porte de la salle des trésors de la Monnaie de Paris. Quatre trésors y sont présentés, dont celui découvert en 1938 dans un appartement rue Mouffetard, à Paris.
« Il y a une quinzaine de trésors dans nos collections patrimoniales. Quatre sont exposées : un trésor sous-marin, une découverte fortuite, un trésor archéologique et une prise de guerre », explique Anne Sophie Duroyon-Chavanne. La découverte fortuite est celle du trésor de la rue Mouffetard à Paris en 1938 : 3 500 pièces d’or à l’effigie de Louis XV trouvées par des ouvriers dans un appartement en travaux.
Dans l’atelier de fonderie, la machine V Process vendue par Pierre TIGEOT existe t-elle encore?
Maître Phillipon y coulait des pettites sculptures et des médailles.