L’avionneur, qui avait annoncé 240 commandes et intentions d’achat pour cette nouvelle version allongée à 230 sièges du 737, a finalement terminé la semaine avec 361 commandes et options de Max 10. Il a également accru son avance sur le segment des longs-courriers, avec 56 commandes et options de 787 et de 777, contre 20, dont 12 fermes, pour Airbus.
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Un autre gagnant du Salon__
Mais Airbus n’en reste pas moins devant Boeing sur le segment des mono-couloirs, avec près de 60 % de part de marché. L’européen a notamment remporté l’une des plus grosses commandes du Salon (100 A320 neo pour le loueur américain GECAS, d’une valeur de 10,8 milliards de dollars), fait grossir le carnet de l’A350 et relancé l’intérêt pour l’A380, en dévoilant une série d’améliorations, dont de nouvelles ailettes en bout d’ailes, destinées à renforcer sa compétitivité. De quoi laisser espérer de nouvelles commandes d’ici à la fin de l’année.
Le troisième grand gagnant du Salon, dont on parle moins, est CFM International, la coentreprise de Safran et GE, dont les moteurs équipent tous les Boeing 737 et la moitié des Airbus A320. En comptant les dernières commandes de 737, CFM a engrangé près 2.000 commandes de moteurs CFM56 et Leap en quatre jours, d’une valeur totale de quelques 30 milliards de dollars. Pour un peu, CFM faisait mieux qu’Airbus !
Conforme aux tendances du marché
En bon baromètre du marché, le Salon du Bourget a toutefois confirmé quelques points d’inflexion. Si les mono-couloirs se vendent encore comme des petits pains, les commandes de long-courriers se font toujours rares. Les compagnies du Golfe, qui tiraient les commandes ces dernières années, font désormais profil bas. Les derniers modèles, A350-1000 et 777X, n’ont gagné aucun nouveau contrat, les compagnies préférant miser sur des appareils plus petits comme le 787 et plus faciles à remplir. Autre tendance forte : la part croissante des loueurs d’avions dans les commandes, qui illustre là encore la volonté des dirigeants de compagnies aériennes de réduire les risques, en louant des avions plutôt que les acheter.
Airbus et Boeing : match sur le moyen courrier au Bourget
