Un résultat qui s’explique par l’engouement de l’industrie automobile en ce qui concerne les pièces en aluminium. » Parmi les plus grandes problématiques des constructeurs, subsistent aujourd’hui l’émission de gaz polluants et la consommation des véhicules. Pour cela, l’allègement et la mise en œuvre de motorisations plus propres restent des facteurs clés de leur stratégie » écrit Philippe Dizier, directeur général de Le Bélier. «
Dans ce contexte, toujours favorable à l’aluminium, notre activité est restée soutenue avec une croissance continue des tonnages vendus, qui ont atteint près de 68 000 tonnes en 2016 » précise ce dernier dans la communication en direction des actionnaires.
__Opérations de croissance externe possibles
Le groupe français, qui a lancé 28 nouveaux produits l’an dernier, s’attend, d’ici 2020 à réaliser un chiffre d’affaires de 400 M€, ce qui sous-entend une croissance annuelle de 7 % en moyenne.__
Une croissance qui passera peut-être en partie par une stratégie d’acquisitions.
Philippe Gallant, président du conseil d’administration du groupe précise qu’avec 127,9 M€ de fonds propres, » Le Bélier peut sereinement envisager de nouvelles opérations de croissance externe ». En attendant, le groupe prévoit la construction de deux unités d’usinage… dans ses filiales serbe et chinoise.