Superbes photographies de Renaud Joubert un découvreur de notre métier dans la Charente Libre :
« PLONGÉE AU CŒUR DE L’IMPRESSIONNANTE FONDERIE DE TECHNIVAL «
Des fragments métalliques incandescents qui s’écrasent sur un sol de sable noir, une fumée ambiante qui laisse à peine passer la lumière extérieure, des hommes masqués qui s’affèrent autour de chaudrons de métal en fusion. Cette fournaise à l’ambiance surnaturelle n’est pas un décor de film de science fiction, mais la fonderie de l’entreprise Technival. Avec de nombreuses créations prestigieuses à son actif, elle s’est illustrée, notamment, par la création des « dentelles » métalliques du trésor de la cathédrale d’Angoulême.
Installée depuis 1973 à l’Isle d’Espagnac, l’entreprise compte une fonderie, une chaudronnerie et des ateliers de mécanique et rayonne sur toute la France. Plongée en images au cœur de l’impressionnante fonderie où l’on donne vie ce métal liquide.
Retrouvez, mardi 13 décembre, notre reportage complet dans Charente Libre
Plongée au cœur de l’impressionnante fonderie de Technival
Cadre surréaliste à la Mad Max, aussi fascinant que dangereux. Au sol, une épaisse couche de sable noir absorbe les projections de fonte.
Avec la chaleur du four à induction – 1.500 degrés- en fermant les yeux et avec un peu d’imagination, on pourrait presque se croire sur une plage des Antilles.
Renaud Joubert
La fonte en fusion est chauffée à 1.500 degrés avant d’être coulée dans les différents moules
Dans 6000m2 de locaux qui n’ont presque pas bougé depuis leur création en 1973, l’entreprise mène sa barque sans bruit mais avec efficacité.
Technival Industrie maîtrise la création de pièces industrielle de A à Z. De la fusion de la fonte, au moulage en passant par l’usinage.
Dans la fonderie, des dizaines de moules entassés dans l’atelier.
Renaud Joubert
«Celui-là, c’était pour le Trésor de la cathédrale d’Angoulême, au début on était dubitatif, on ne savait pas trop ce que ça allait donner. Finalement, c’est splendide» lance Dominique Dubois, à la tête de la société depuis 1986.
L’entreprise a décroché un gros marché pour l’an prochain: la réfection de la flèche de la cathédrale de Rouen.
photo piwi –
L’usine tourne aujourd’hui avec 70 à 75 salariés en fonction des besoins. Avec une centaine de clients réguliers
Le chiffre d’affaires avoisine les 5,5millions d’euros. La fonderie fournit 15% de l’activité, la chaudronnerie 40% et la mécanique/maintenance 45%.
Dominique Dubois est très fier. l pose tout sourire devant le «distribpain», une machine pensée, conçue et fabriquée à déjà 500 exemplaires par Technival Industrie.
Renaud Joubert