La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 15 Juil, 2015
Catégorie : Selon la presse

Du bronze de soie brodé pour ce fauteuil improbable

Le design cède au chant des sirènes d’Eindhoven

Une vague sensuelle, une virgule, une boucle de cheveux ? Ce fauteuil signé du designer néerlandais d’origine serbe Sebastian Brajkovic suscite d’emblée l’émotion. Inspiré d’un meuble néo-classique du XVIIe, il se dérobe pour finir en queue de sirène, dans un télescopage d’époques et de formes. La surprise ne s’arrête pas là :

Ce petit bijou est exposé à la Carpenters Workshop Gallery, à Paris, jusqu’au 29 août.

La Carpenters Gallery expose à Paris les sofas sculpturaux d’un jeune ébéniste néerlandais.
« Nous l’avons emmené plus loin, dès sa première exposition en 2008, en lui proposant un nouveau matériau, le bronze, se rappelle Aurélie Julien, directrice associée de la galerie à Paris. C’est le challenge de notre galerie, fondée en 2006 seulement, que de dénicher les talents émergents et de grandir avec eux, ce que nous avons fait en repérant, parmi les étudiants d’Eindhoven, Maarten Baas, Lonneke Gordijn & Ralph Nauta, ou encore le Coréen Wonmin Park, diplômé en 2011, et dont nous présenterons le travail le 10 septembre à Paris… »

Parmi les premiers poulains de la Carpenters Workshop Gallery, Sebastian Brajkovic est aussi le premier créateur étranger invité en résidence dans son nouvel espace de recherche et développement artistique, à Mitry-Mory (Seine-et-Marne). « Nous voulons préserver le patrimoine national que représentent les savoir-faire de la fonderie et offrir un outil sans pareil aux designers, afin de porter leurs créations à un niveau inégalé, dans la tradition des arts décoratifs français », explique Aurélie Julien.
Sebastian Brajkovic, 39 ans, a donc posé ses valises à Paris, avec ses références à l’histoire du mobilier et ses programmes numériques qui lui permettent de travailler des formes saisies en pleine vitesse. « J’essaie de restituer la vie, de donner l’illusion d’un mouvement, alors que c’est impossible. Ce que j’aime, c’est exprimer le développement, l’espoir. Ma vision aborde la problématique de la non-finitude », dit ce designer, fan des portraits aux traits distendus de Francis Bacon

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