L’entreprise Fleurylène (basée à Versailles, NDLR), la seule à avoir déposé une offre de reprise, pourra ainsi renforcer ses garanties financières. « Le grand groupe industriel, basé en Belgique, qui ne s’est manifesté que la veille de l’audience », selon les informations de Michel Angot, aura ainsi le temps de constituer un dossier en bonne et due forme. Et les 50 salariés intéressés par la reprise de leur entreprise sous forme de société coopérative et participative (Scop) pourront, quant à eux, « réfléchir », comme leur a intimé le tribunal, « à l’investissement personnel que cela implique », rapportait, ce mercredi, le délégué du personnel, Nicolas Lesieur.
Les dossiers de reprise devront être déposés au plus tard le 26 avril, à minuit. La prochaine audience devant le tribunal se tiendra mercredi 29 avril.
Ce n’est pas la première fois que l’entreprise centenaire se trouve en difficulté. Déjà en 2007, la fonderie de Brives était placée en liquidation avant de trouver un repreneur : elle se séparait de la moitié de ses salariés. En 2008, c’est au tour de la communauté de communes de voler au secours de l’entreprise en rachetant notamment les murs de la fonderie. Elle se mobilisera de nouveau en 2014 pour le développement de l’entreprise en investissant dans une sablerie.
Depuis, la société peine à redresser la barre. Pourtant, les investissements continuent, l’entreprise améliore son appareil industriel en mettant en oeuvre un nouveau mode de fusion au sein d’un nouveau bâtiment. L’ambition de l’entreprise demeure intacte malgré les aléas : rester une entreprise de référence et assurer le meilleur service à ses clients pendant de longues années… ce qui n’est pas sans intéresser quelques repreneurs…