et au moins vous pouvez le faire savoir.
La fonderie peut en effet faire pareil.
« Colruyt se sépare de 27 fournisseurs asiatiques après un audit social.
La chaîne de magasins Colruyt a mis un terme l’année passée à sa collaboration avec 27 fournisseurs asiatiques d’articles non alimentaires dans le cadre d’une opération visant à la transparence des conditions de travail. Colruyt a mené l’année passée des audits sociaux auprès de 100 fournisseurs chez qui la chaîne s’approvisionnait pour des produits non alimentaires. Le groupe souhaite notamment que les accords internationaux soient respectés en ce qui concerne par exemple le travail des enfants, les temps de travail, les salaires ou encore la santé et la sécurité. Les contrôles sociaux ont coûté au groupe 64.466 euros. Colruyt a décidé d’interrompre sa collaboration avec 24 de ses fournisseurs qui ont refusé de se plier à ces contrôles. Par ailleurs, Colruyt a également arrêté de
travailler avec trois entreprises où des « conditions de travail
inacceptables » ont été constatées. La moitié des sociétés qui ont été soumises à l’audit étaient en règle ou devaient apporter de petites corrections à leur manière de travailler. Les autres présentaient des conditions de travail «insatisfaisantes» ou «inacceptables».
Le Soir, 3 mai 2011, p. 25 (1 p.)
On ne peut qu’admirer cette initiative. Il faudrait maintenant que cette brillante idée se multiplie à grande échelle. Cela ralentirait sûrement le déclin industriel.
Voilà ce qui « coule » la fonderie Française… quand on remarque les conditions de travail dans ces pays, on se dit que la qualité va de même ! Merci aux clients de désormais priviligier le prix à la qualité. Sonnnons l’halali contre ceux qui nous font mourrir à petit feu !!!
Les clients privilégieront toujours le moins cher, ou plutôt ce qui leur rapporte le plus. Tant que beaucoup de monde y trouvera son compte (dirigeants, banquiers, actionnaires, etc) pour son enrichissement personnel, son intérêt particulier, pourquoi voulez vous que cela s’arrête? L’appât du gain et la cupidité sont plus forts que tout. En y ajoutant la corruption qui n’est une exclusive des politiciens, et surement pas absente des circuits économiques, il est illusoire d’envisager le début du commencement d’une amorce de soupçon de changement.
Après, pour les croyants, il est toujours possible d’aller mettre un cierge à Lourdes et prier…Mais le résultat n’est pas garanti.
« Il y a cent façons de devenir riche : quatre-vingt dix-neuf sont malhonnêtes ».
ne désespère pas PIWI, sur les sujets sensibles les commentaires reviennent, et je les partage ! ! !
Je suis un pessimiste me dit-on.Perhaps?
Mais j’apprécie les hommes & les femmes qui œuvrent dans ce métier et qui méritent notre aide et notre soutien.
Désespéré souvent je suis en effet.
Pour rebondir sur la mondialisation et ses dégats, dont la Fonderie fait également les frais, il y avait un reportage intéressant hier soir, sur France 3. Où l’on découvre (pour certains seulement) que la Turquie est champion pour la fabrication de pièces auto. contrefaites (mème par les propres fournisseurs turcs de RENAULT!!), que l’UKRAINE est un vaste marché du faux, toléré par des autorités complices et surement intéressées, plate-forme européenne de la contrefaçon chinoise, etc.
Et ce sont ces pays-là que l’on veut intégrer dans l’union européenne? En leur versant en plus des subventions qui finiront par etre détournées au profit d’une « mafia ».
Soyons lucides : on n’est pas près d’avoir la volonté, et surtout les moyens, de relancer l’industrie. De beaux discours…
Voila un bon exemple qui nous vient de Belgique. Dans notre patrie des droits de l’Homme, une belle initiative pourrait remonter l’image de nos multinationales de la distribution, de l’automobile, du ferroviaire et autres activités pourvoyeuses de délocalisations sociales : la création d’une charte sociale des approvisionnements. Avec à la clef la création de milliers d’emplois d’auditeurs sociaux…
En effet nous pouvons être désespérés… Un nombre important de fondeur vend ses pièces sans marge ou alors en effectuant une marge si minime que la survie de l’activité est engagée. La fonderie Française, malgré une technicité reconnue, souffre depuis les années 80 délaissée par tout ceux qui aurait du la soutenir. Après le départ des clients vers l’Espagne et l’Italie durant les années 80, nous devons désormais faire face à la Chine et l’Inde !
A quoi bon apprendre ce métier, si passionnant au demeurant, à l’heure d’aujourd’hui ?
AAAAllez…!
J’ai vu le reportage sur France 3. Effarant!!
Sur la Turquie et Renault, je me suis posé la question suivante : Peut-on encore parler de contrefaçon lorque c’est le fournisseur officiel lui même qui vend des pièces sous le manteau ?
Réponse à Raoul : Le fournisseur officiel de RENAULT vendait manifestement des pièces RENAULT pour son propre compte…mais pas du mème niveau de Qualité!! Perdre 30 m de distance d’arrêt (normalement : 67 m) au bout de 5 freinage à 130 km/h + fumées dans les étriers et piètre état des plaquettes après démontage, ça ne laisse rien présager de bon. Reste le prix, probablement sans concurrence…
Pour en revenir aux pièces de fonderie, je vous laisse imaginer si cela concerne des pièces de sécurité…
Incohérence…
Nicolas Sarkozy, mais comme d’autres avant lui, veut être présent partout : il veut sauver les PME et soutenir les grands groupes, maintenir les industries traditionnelles et lancer de nouvelles technologies, stimuler les exportations et défendre le marché national… On investi beaucoup d’argent dans des objectifs contradictoires.
http://www.usinenouvelle.com/articl…
Hélàs, et je suis le premier à le déplorer, chez nous c’est souvent « grande gueule et petits bras », comme on dit…
Des paroles, des promesses, mais comme les moyens (et surtout la volonté) manquent, on fait à minima, c’est-à-dire pas grand chose.
Et j’ai bien peur que, quel que soit le résultat des élections de 2012, rien ne change.