Josep Maria Recasens,
En charge de la stratégie, de l’Espagne, et désormais directeur des opérations d’Ampere, ce transfuge de Seat est très apprécié par Luca de Meo.
Par Lionel Steinmann LES ECHOS
Signe de l’importance de l’enjeu, c’est le patron italien lui-même qui occupera le poste de PDG . Et pour l’épauler dans le pilotage de cette nouvelle filiale, qui comptera dès l’origine 10.000 salariés, Luca de Meo a choisi un proche, Josep Maria Recasens, comme directeur des opérations. Une responsabilité supplémentaire pour cet Espagnol de quarante-sept ans, arrivé chez Renault il y a deux ans et demi à peine comme directeur de la stratégie, et qui depuis début 2023 est également directeur pays de la région ibérique.
Avant de franchir les Pyrénées, « Reca », comme on l’appelle en interne, avait passé vingt ans dans le groupe Volkswagen, essentiellement chez Seat. Son premier fait d’armes a été le lancement de l’Ateca en 2016, le premier SUV de segment C de la marque espagnole. Il en a été le directeur de programme, tout en assumant la direction de la stratégie. « Cela a été un grand succès, avec une profitabilité à deux chiffres, ce qui était exceptionnel pour Seat », souligne l’intéressé aux « Echos ».
Devenu patron de la marque quelques semaines plus tôt, Luca de Meo le remarque et ajoute à son titre de directeur de la stratégie le secrétariat général du conseil d’administration. Mais les deux hommes oeuvrent surtout ensemble pour donner naissance à Cupra , une marque premium et sportive imaginée en complément de Seat.
Ses nouvelles fonctions chez Ampere ne sont pas passées inaperçues au sein du losange, maison plus habituée aux carrières au long cours. Josep Maria Recasens estime avoir réglé le procès en légitimité à son arrivée, quand il a dû cumuler temporairement la direction de la stratégie avec celle du planning produit, le temps que le recrutement pour ce poste se fasse. « Les six premiers mois, j’ai fait le travail de deux personnes, glisse-t-il. Ça m’a permis de démontrer très vite que je suis là non pas parce que je suis proche de Luca, mais parce que j’ai les compétences requises. »
Le dirigeant pense pouvoir apporter à Ampere sa capacité à travailler en équipe, ainsi qu’un peu de la culture de son précédent employeur : « Je viens d’un monde très germanique, de process, de discipline. Chez Renault, l’agilité est une des caractéristiques. Je pense que je peux aider à marier les deux. »
N’y a t’il plus de français pour piloter les entreprises françaises ? Je crois que Madame Clothilde Delbos aurait pu et du jouer ce rôle mais ne tombons pas dans la discrimination et souhaitons bonne route à ce nouveau venu.
Bonne route semée d’embûches car à l’approche de l’introduction de Ampère en bourse le ciel s’assombrit, normal époque des tempêtes.
Mais déjà cet été ce bon M° de Méo pensait que Ampère pèserait autour de dix milliards et USB en estimait 2 voir » !
Par ailleurs cette annonce à contribuée à faire baisser l’action Renault, un peu comme VW lorsque Porsche est arrivé en bourse mais la situation n’est pas la même.
Il y a quelques jours un établissement financier de renom aurait envoyé un courrier à MM de Meo et Piéton pour leur conseiller de ne pas faire cette opération.
Mais après réflexion si l’avenir de l’électrique devait s’assombrir il serait peut-être plus facile dans cette situation de traiter le problème.
Affaire à suivre et vous l’aurez compris que je vais suivre car le Losange est mon ancienne maison…..