Une fonderie industrielle à plusieurs dizaines de millions d’euros en projet à Besançon ?
Une fonderie pour la gravure des plaques de silicium verra-t-elle le jour dans le berceau des savoir-faire mécaniques horlogers ?
La solution est envisagée par Silmach et serait inscrite dans le programme « Territoire d’industrie ». Objectif : baisse des coûts et autonomie industrielle…
Le voisin Stellantis, grand consommateur de semi-conducteurs, pourrait y trouver à terme une source d’approvisionnement local.
L’implantation d’une fonderie ou « fab » pourrait permettre la production de « wafer » en grandes quantités.
Comment exister et dégager des bénéfices sur le marché, somme toute limité au niveau mondial, de la montre hybride connectée ? Comment rivaliser, pour séduire de potentiels clients, avec les mouvements quartz que l’on peut acquérir pour quelques dizaines de centimes d’euros ?
Ces questions taraudent naturellement l’esprit les dirigeants de la société Silmach, qui n’ont d’autre issue que d’abaisser les coûts de production de leur micromoteur au silicium s’ils veulent le rendre compétitif. Donc rentable.
C’est-à-dire atteindre la très grande série, plusieurs millions d’exemplaires par an, pour tendre vers le coût de revient du quartz. À partir d’une matière première, le silicium, rappelons-le, que l’on trouve en quantités inépuisables sur Terre…