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Par : piwi
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mardi 11 Jan, 2022
Catégorie : Wiki fonderie

40 d’histoire et de rapports compliqués avec Renault : je ne crois pas !

Par Michel Chaput

A la fin des années 70 Renault répond à la demande des pouvoirs publics de fermer les sites industriels de la région parisienne: Renault, mais aussi Citroën et quelques autres grosses fonderies, seule subsiste à ce jour l’usine SAFRAN de Genevilliers.

Dans ce contexte Renault poursuit ce qu’il a commencé en créant une filiale qui va remplacer deux départements: Carter Cylindres fonte et culasse.

Cette filiale verra le jour là où il y a pénurie d’emplois, là ou les élus tireront le plus fort pour que cette bonne vieille régie vienne installer sa filliale, dieu sait que l’on en aura fait avaler à la RNUR ! jusqu’à la reprise de Chausson un peu plus tard. Il y en aura encore une autre filliale à Thionville pour produire des pistions appelée la SMM.*

Nouvelle usine avec nouveaux process, nouveaux produits, longs et difficiles à mettre au point.

Maintenant on peut bien le dire? une mission en Italie, chez Teksid filiale de Fiat et plus précisément à Crescentino et Carmagnola donneront le goût à certains pour créer un pôle industriel mondial de fonderie pour l’automobiles.

Je ne doute pas non plus que ceux-ci y entreverront une opportunité personnelle mais qui s’avérera vaine . . .

Il faudra s’y reprendre à deux fois pour que cette grande illusion voit le jour mais on y arrivera en 1998 toutes les fonderies de Renault y passeront sauf celle du Mans.

Ce projet est grandiloquent: il s’agit d’un pôle mondial avec une antenne de R & D basée à Suresnes. Cela ne va pas durer longtemps, les difficultés arrivant Teksid va revendre par appartement ce gigantesque pôle dont certains chantiers ne produiront que peu de pièces comme à Crescentino.

Après viendra le divorce fonte-aluminium et la valse des repreneurs selon la liste ci-dessus. Chacun dégraissant à souhait chacune des deux sociétés au point de les faire mourir car impossible pour elles de s’inscrire dans un nouveau projet.

Ce que l’on peut regretter c’est que aucune des deux ne sera capable de trouver une réelle dimension en prenant des pièces de concurrents à produire et restera avec un carnet de commande purement Renault. C’est bien ce qui les a tué mais Renault n’en est pas le responsable.

Où sont les projets industriels de ces repreneurs, qu’ont-ils laissé à ces entreprises, je pense que dans ceux à qui ont peu demander des comptes on se trompe un peu trop facilement de cibles.

Les anciens patrons Cuenin, Cottet, Hallot, Di Bernardo avaient laisse derrière eux des fonderies saines, bien gérées, compétitives, leurs successeurs que je ne nommerai pas les ont bradé.

La suppression du Bureau d’étude et des méthodes centrales remplacés par la création d’une ingénièrie centrale est loin d’avoir apporté du bon.

Il ne s’agit que de mon point de vue.

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