Les Echos –
Traversée de la Manche : Franky Zapata réussit son pari sur sa machine volante
Perché sur son « flyboard », Franky Zapata est parvenu à traverser la Manche. Le trajet lui aura pris une vingtaine de minutes à près de 170 km/h de moyenne entrecoupée d’une opération périlleuse de ravitaillement. Lors de sa première tentative, il était tombé à l’eau.
Le Marseillais de 40 ans avait décollé vers 8 h 15 de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais) dans un vrombissement assourdissant et sous les yeux de plusieurs centaines de curieux.
Mission réussie ! A sa seconde tentative, « l’homme volant » Franky Zapata a réussi ce dimanche l’exploit de traverser la Manche debout sur son « Flyboard », une machine de son invention qui s’apparente à une planche volante.
Le Marseillais de 40 ans a décollé vers 8 h 15 de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais) avant d’atterrir, une vingtaine de minutes plus tard, sur les côtes anglaises, à Saint Margaret’s Bay. Franky Zapata a parcouru les 35 km de détroit à une vitesse d’environ 160 km/heure de moyenne perché sur sa machine volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui offrent une autonomie d’une dizaine de minutes.
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Traversée de la Manche : la tentative de Frank Zapata tombe à l’eau
Cette courte autonomie représentait la principale difficulté du défi, l’obligeant à effectuer un ravitaillement en kérosène à mi-parcours. Une opération périlleuse qui lui avait coûté cher le 25 juillet dernier, lors de sa première tentative : en atterrissant sur le bateau prévu à cet effet, l’inventeur était tombé à l’eau, stoppant net sa traversée.
Deuxième essai concluant
Pour assurer son deuxième essai, l’homme et son équipe ont opté pour un bateau plus large facilitant l’atterrissage. « Tout s’est bien passé ! Même si c’était encore compliqué pour le ravitaillement sur le batea…… Ensuite, je voyais l’Angleterre qui se rapprochait et j’ai essayé de prendre du plaisir pour ne pas penser à la douleur. Ca brûlait dans les jambes ! », a-t-il confié à la presse juste après son arrivée.
Franky Zapata avait fait sensation quelques jours avant sa première tentative, lors du défilé du 14 juillet. Ce jour-là, devant le président Emmanuel Macron, fusil en main, il avait volé à plusieurs dizaines de mètres du sol sur son invention, « 100 % développée en France » dans les ateliers de Rove (Bouches-du-Rhône).
Pour autant, l’inventeur n’a pas toujours joui du soutien des autorités et de l’armée française. En 2017, il était même cloué au sol, les autorités lui interdisant de voler sur le territoire. Dépité, il avait même été tenté de vendre sa société, Z-Air, au commandement des forces spéciales américaines, qui ne cachait pas son intérêt pour l’invention du Marseillais.
Subvention de l’armée
« On me fait des ponts d’or ailleurs, mais si je pars ce sera contraint et forcé, je veux me battre pour rester ici, en France. Les autorités doivent trouver une solution », avait-il déclaré au printemps de cette année. Mais l’invention de Franky Zapata a tout de même fini par séduire l’armée française, presque un an plus tard, à l’occasion d’une démonstration lors du Forum Innovation Défense, organisé à Paris en novembre 2018.
Sa prestation a assuré à son entreprise un chèque de 1,3 million d’euros signé par le ministère des Armées pour améliorer son Flyboard, et notamment développer une nouvelle turbine en impression 3D. Les forces spéciales françaises espèrent pouvoir, à terme, utiliser cette plateforme volante dans le cadre « d’opérations spéciales en zone urbaine », avaient-elles déclaré à l’époque.
En attendant, l’inventeur ne compte pas s’arrêter là. Lors de la conférence de presse qu’il a donnée à l’issue de son exploit, Franky Zapata a affirmé vouloir « sortir », avant la fin de l’année, sa « voiture volante ». Problème, s’il ne manque plus que la peinture et la carrosserie, elle ne bénéficie toujours pas d’une autorisation de vol de la part de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Mais celle-ci devrait arriver « dans les prochains jours » a-t-il dit. En tout cas, le message est passé.
Franky Zapata a traversé la manche avec son fly board
Cette force d’hydro-propulsion qui offre des sensations uniques et une totale liberté de mouvements pour le rider est canalisée par des pièces de fonderie.
La fonderie indispensable au Fly Board
Par Piwi le lundi, 29 août 2016, 21:10 – Au hasard – Lien permanent
Le 29 août 2016 le blog Piwi en parlait déjà.
La fonderie indispensable au Fly Board ou hydro propulsion
Par Piwi le lundi, 29 août 2016, 21:10 – Au hasard – Lien permanent
Bonjour, je le dis sur mon blog et sur Fonderie et piwi,
sans la Fonderie nous marcherions tous a pieds.
Sans la Fonderie,nous sommes rien.