Nous sommes arrivés par le train et à la gare, nous avons rencontrés une quantité d’anciens fondeurs venus pour laisser à l’emplacement de l’ancienne usine,
une trace mémorielle d’une fonderie et de ses savoirs-faire disparus il y a déjà10 ans.
Alors pourquoi les ânes de Meung ? c’est une autre histoire, celle d’un lointain passé. Au XVè siècle, la famine menaçait la ville d’Orléans. Situées à quelques lieues, Meung sur Loire, ville des moulins, entreprit te porter assistance aux orléanais .Une cinquantaine d’ânes furent ainsi mobilisés pour livrer la farine aux orléanais. Les chemins étaient peu sûrs à cette époque. Ainsi,dès le petit matin, du haut de leurs remparts, les orléanais guettaient avec anxiété la précieuse cargaison. Dès qu’ils aperçurent les Magdunois ils s’écrièrent joyeux « Voilà les ânes de Meung » . Ce surnom est resté aux habitants de Meung sur Loire.
Quand la fonderie aura disparu, il restera peut-être la dinanderie pour nous rappeler le passé.
(à suivre)
Seul l’article de Piwi est intéressant ce matin.
Bonne journée