Gundam, Evangelion ou Haruhi Suzumiya. Ce partenariat avec la maison d’éditions Kadokawa a été mis en place dans le cadre d’un programme permettant à des entreprises « d’habiller » les plaques d’égout de leurs couleurs, moyennant finance.
Les premières réactions des habitants comme des visiteurs ont été plutôt positives. « En général, elles ne sont pas faciles à trouver », s’est réjoui Kaoru Morita, un adepte de plaques d’égout de 55 ans, interrogé par l’AFP. « Mais celles-là, on les voit de loin. »
Tatsuhiko Sato, 29 ans, note pour sa part que le spectacle est « amusant pour les enfants ».
Les plaques alimentées à l’énergie solaire sont disposées sur les trottoirs menant de la gare à un nouveau complexe culturel abritant un musée du dessin animé. Elles sont éclairées de 18h00 à 2h00 du matin.
Mais bien que la ville mette en avant leur utilité pour rendre les rues plus sûres la nuit, elles alourdissent aussi la charge de travail des gardiens, qui ont dû renforcer leurs patrouilles pour éviter que ces oeuvres ne soient dérobées.