Le procédé vise à conférer une valeur ajoutée au fer avant de l’expédier aux fabricants d’acier.
«On n’est pas en train d’annoncer la réalisation du projet. On n’en est pas encore là, mais ça s’en vient, on l’espère», a indiqué la porte-parole Andréanne Gagné.
Du côté de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, on observe que le projet est bien vivant.
«Leur intention c’est de dire, « on est rendu là », avant la fin de l’hiver», a affirmé le PDG du parc Maurice Richard.
Ce projet était apparu pour la première fois dans le paysage économique du Québec au printemps dernier. En septembre, le gouvernement provincial lui avait accordé près de 1 million $ à même le fonds de compensation pour la fermeture de Gentilly 2, dans le but de réaliser une étude de faisabilité.
Le promoteur américain avait envisagé plusieurs sites et son choix définitif s’est arrêté sur Bécancour en raison de la disponibilité du gaz naturel et de la présence d’un port en eau profonde.
Après l’abandon, ou la suspension, de toute une série de gros projets industriels, une certaine méfiance s’est installée à Bécancour.
«Je vois ça avec les deux yeux», a commencé le maire Jean-Guy Dubois avec philosophie, «L’oeil gauche est un peu sceptique et l’oeil droit me dit que plus on en parle, plus on s’approche de la réalisation de quelque chose».
