L’Edito Echo de Dominique Seux sur France Inter ce matin.
C’est Jean Castex qui l’annonce ce matin dans Les Echos : 1,4 milliard d’euros supplémentaires vont être mobilisés entre cette année et 2022, pour la formation des salariés des PME et pour les demandeurs d’emploi.
Une enveloppe pour la formation professionnelle
Alors attention, il faut lire entre les lignes, il s’agit surtout de boucher les trous financiers du système de la formation professionnelle, qui est victime du grand succès de la réforme de 2018 : l’apprentissage attire de plus en plus de jeunes, et le CPF (le compte de formation que chacun peut utiliser à partir de son téléphone portable), le CPF marche mieux que prévu.
Mais le moment est effectivement critique, et doublement critique. Un : des métiers sont en train de disparaître et d’autres apparaissent. Un exemple : il existe une vingtaine de fonderies en France, qui fabriquent les moteurs thermiques de nos voitures. Leur avenir est compromis, mais on estime avoir besoin, d’ici 2025, de 150.000 salariés qui savent usiner des moteurs électriques. Il faut les former.
Horizon aussi incertain pour les caissières – par exemple.
L’autre point critique est que dans un pays qui affiche un taux de chômage de 8%, les entreprises témoignent de difficultés de recrutement
François Hollande annonce le « plan 500 000 formations » à l’Institut de Formation Commerciale Permanente (IFOCOP)
Formation professionnelle : des dérives qui s’amplifient
Puis-je, Nicolas, raconter une anecdote personnelle ? Vendredi, j’étais à Montpellier avec 200 chefs d’entreprise et des commissaires aux comptes. Levez la main, leur ai-je demandé, tous ceux qui voudraient recruter et qui n’y arrivent pas, ou dont les clients n’y arrivent pas : 80% des mains se sont levées.
Est-on déjà au plein emploi ? Non, bien sûr.
C’est donc, soit une question d’attractivité des métiers (salaires et conditions de travail) ;
soit dans certains cas une question d’arbitrage entre travailler ou ne pas travailler ;
soit une question de formation.
Entreprises, syndicats et Etat ont à répondre sur les trois sujets.
Mais former, c’est complexe !
C’est très complexe d’identifier les besoins en main d’œuvre (et ce sont les entreprises qui le font le mieux), mais aussi complexe de mettre en place les formations. Les permis de conduire sont aujourd’hui la première formation demandée par les salariés : ce n’était pas forcément l’objectif.
Enfin, le système reste d’une complexité inouïe
Un seul exemple : un nouveau dispositif pour les reconversions a été lancé en grande pompe en janvier, le Transco. Mais comme il fait intervenir la terre entière, des Opco, des CEP, l’Etat national et local (je ne vous détaille pas les sigles), tout s’est perdu dans les sables et seulement … 70 dossiers de salariés ont été déposés. Bref, y’a du boulot.
En Chine, des coupures d’électricité monstres forcent les usines à l’arrêt
La deuxième économie mondiale est en proie à une crise énergétique exceptionnelle. Dans une large part du pays, des usines sont forcées de s’arrêter. L’impact commence à se faire sentir sur la croissance chinoise et menace les chaînes mondiales d’approvisionnement.
Certaines fonderies AUTO s’arrêtent faute de composants sur les chaines d’approvisionnement et d’assemblage final des OUATURES….
Voici une nouvelle qui ne va pas améliorer les choses !!
Le Royaume Uni a un coup de pompe, un vrai coup de pompe pour la mise en place du BREXIT car dépendant des chauffeurs étrangers
L’idéal de la relocalisation et du complet repli sur soi ne semble pas possible ?
Grand chambardement = somme d’incroyables conséquences non prévues par les prévisionnistes ?
Avec un peu d’humour peut-on dire que la révolution du 4.0 dépend de puces savantes mais aujourd’hui manquantes
Pourtant bien apprivoisées au siècle précédent elles réalisaient déjà de belles prouesses
Je n’ai pas pu trouver de vidéos de l’inégalable Marc Ronay qui à l’époque de la TV en noir et blanc énervait ma grand-mère.