En classe de 4e, la moyenne générale de l’adolescente, fan de pop sud-coréenne, plafonnait à 7,6. Acceptée exceptionnellement à 14 ans à Gorge de Loup, parce qu’elle était « vraiment motivée », elle a bouclé, en 2017, un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et compte bien, en 2019, décrocher son baccalauréat professionnel. Peu importe les mini-coupures laissées sur ses mains par les tours et les longues heures de bus à s’agacer contre les pièces mal ajustées qui vibrent dans l’habitacle. Amandine Rousset, comme les 47 élèves de l’école de production, est assurée de trouver un emploi.
« Les résultats sont remarquables »
A mi-chemin entre le lycée professionnel et l’usine, l’établissement privé hors contrat où la jeune fille s’est révélée est d’un genre un peu particulier. Les élèves, à la peine dans le système scolaire classique, apprennent ici en mettant la main à la pâte. Ils produisent pour de vrais clients. Les deux tiers de l’enseignement se déroulent dans l’atelier, le reste en classe..
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