Les Echos –
Pour éviter les surcoûts liés aux mesures de rétorsion décidées par Pékin et Bruxelles, Harley va délocaliser une partie de sa production de Milwaukee, aux Etats-Unis, vers ses autres usines mondiales, non soumises aux barrières douanières.
L’exacte démonstration que l’Amérique a plus à perdre qu’à gagner du protectionnisme. D’autres industriels devraient en effet prendre des mesures analogues.

Harley-Davidson est l’une des premières entreprises américaines à évaluer l’impact de cette joute entre les deux continents. Entrés en vigueur ce vendredi 22 juin, les tarifs imposés par Bruxelles font ainsi grimper la taxe sur les célèbres motos exportées des Etats-Unis vers l’UE de 6 % à 31 %.
Soit une augmentation d’environ 2.200 dollars (1.882 euros) par moto en moyenne.