Mediapart – PAR JEAN-MARC B BLOG : LE BLOG DE JEAN-MARC B
50 % des fonderies françaises (363 au total) sont menacées à court terme, alors que Renault et PSA sont les principaux donneurs d’ordre.
500 personnes ont manifesté jeudi 21 janvier contre la destruction des métiers de la métallurgie devant les fonderies du Poitou à Ingrandes-sur-Vienne.
« Lutter contre la casse sociale dans l’industrie, particulièrement dans la filière fonderies en France » : le rassemblement avait lieu à Ingrandes car dans cette usine 292 ouvriers risquent de perdre leur emploi à la fonderie Fonte. Le groupe Liberty Alvance propriétaire de l’usine a en effet lancé un plan social pour se séparer de la fabrication des carters en fonte. Juste à côté de la fonte, l’usine jumelle qui fabrique des culasses en aluminium, s’inquiète également.
Et d’ailleurs toutes les fonderies de France craignent pour leur avenir.
Toutes les activité fonderies sont en fait menacées en particulier celles dépendant de Renault tant dans ses usines historiques comme Cléon, ses filiales comme les Fonderies de Bretagne ou ses sous-traitants comme la SAM du bassin de Decazeville ayant Renault comme principal donneur d’ordre. « .
Parmi les manifestants, des salariés d’usines dépendant de Renault, notamment celles des fonderies de Bretagne menacées de fermeture, de Cléon et Mans. PSA état aussi représenté avec les fonderies de Charleville dans les Ardennes. A noter aussi la présence de salariés d’entreprises sous-traitantes comme la SAM du bassin de Decazeville en situation de mise en liquidation judiciaire et ayant Renault comme principal donneur d’ordre. D’anciens salariés de GMS un sous-traitant automobile dans la Creuse étaient aussi présent.
Cette manifestation « nationale » était à l’initiative de la fédération de la métallurgie CGT. Il faut la considérer comme un premier pas vers une mobilisation tous ensemble qui reste à construire.