Après avoir recommandé de suspendre leur utilisation, l’avionneur américain immobilise les 128 « triple 7 » équipés de moteurs Pratt & Whitney 4000. Une enquête est menée par le régulateur américain de l’aviation après qu’une panne de moteur a frappé en plein vol ce modèle de Boeing aux Etats-Unis, dans le Colorado.
Samedi, un Boeing 777-220 de la compagnie United Airlines qui venait de décoller de Denver pour Hawaï a dû faire demi-tour en urgence après l’incendie de son réacteur droit. Une vidéo tournée par un passager montre le réacteur en flammes et permet de voir que le carénage du moteur endommagé a entièrement disparu.
Sur le chemin du retour vers l’aéroport, l’appareil a entraîné une pluie de débris, certains de grande taille, sur une zone résidentielle de la banlieue de Denver. L’avion, en service depuis 26 ans, a finalement pu se poser sans encombre à l’aéroport. Aucun blessé n’a été déploré, ni parmi les 241 occupants de l’avion, ni au sol.
Contrôles des pales de la soufflante
United Airlines a aussitôt annoncé qu’elle suspendait l’utilisation de ses 24 Boeing 777-200 équipés de moteurs Pratt & Whitney 4000, comme celui de l’appareil endommagé. Dans la foulée, l’administration fédérale américaine de l’aviation civile (FAA) a annoncé des contrôles renforcés sur ces appareils.
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« Cela signifiera probablement que certains avions seront retirés du service », a expliqué un responsable du régulateur, Steve Dickson, dans un communiqué publié sur Twitter. Au total, cette suspension d’activité concernerait, selon Boeing, 69 B777-200 dotés de moteurs PW4000 en service à travers le monde et 59 autres qui avaient déjà été provisoirement remis en stock, du fait de la crise.
Le B777, un modèle ancien mais sûr
Les Boeing 777-200 sont des long-courriers gros porteurs relativement anciens, dont les premiers exemplaires sont entrés en service chez United Airlines à partir de 1995 et qui ont, peu à peu, été supplantés par un modèle plus récent, le 777-300ER. Du point de vue de la sécurité, les 777 bénéficient d’un historique favorable, n’ayant encore connu à ce jour aucun crash causé par une défaillance technique. Air France exploite encore une vingtaine de Boeing 777-200, équipés non pas de moteurs PW4000, mais de moteurs GE 90-94B, qui ne sont, a priori, pas concernés par la directive de la FAA.
Les premiers éléments sur l’incident de Denver indiquent que « l’intervalle entre ces inspections devait être raccourci pour les pales creuses de la soufflante, qui existent uniquement sur ce type de moteur, utilisé uniquement sur des Boeing 777 », indique le communiqué de la FAA. Il précise qu’une rencontre était prévue dimanche soir entre des représentants de la FAA, de Pratt & Withney et de Boeing.
Le B777, un modèle ancien mais sûr
Les Boeing 777-200 sont des long-courriers gros porteurs relativement anciens, dont les premiers exemplaires sont entrés en service chez United Airlines à partir de 1995 et qui ont, peu à peu, été supplantés par un modèle plus récent, le 777-300ER. Du point de vue de la sécurité, les 777 bénéficient d’un historique favorable, n’ayant encore connu à ce jour aucun crash causé par une défaillance technique. Air France exploite encore une vingtaine de Boeing 777-200, équipés non pas de moteurs PW4000, mais de moteurs GE90-94B, qui, a priori, ne sont pas concernés par la directive de la FAA.
«Sur la base des informations initiales, nous avons conclu que l’intervalle entre les inspections devait être raccourci pour les pales creuses de la soufflante, qui existent seulement sur ce type de moteur, utilisé uniquement sur des Boeing 777 », indique le communiqué de la FAA. Il précise qu’une rencontre était prévue dimanche soir entre des représentants de la FAA, de Pratt & Withney et de Boeing.