Stellantis continue de tailler dans ses effectifs aux Etats-Unis
Le groupe pourrait supprimer jusqu’à 2.450 emplois sur son site de Warren, dans le Michigan. Une nouvelle étape dans son plan drastique de réduction des coûts outre-Atlantique, alors que les ventes y sont en chute libre.
Par Nicolas RAULINE
Stellantis réduit la voilure sur son site de Warren, aux Etats-Unis. Le groupe franco-italo-américain a annoncé qu’il allait arrêter la production dans le Michigan du Ram 1500 Classic, son modèle de pick-up entrée de gamme.
Ce modèle n’a pas été remplacé, entraînant la suppression de sa ligne de production. Ce sont ainsi jusqu’à 2.450 emplois qui pourraient disparaître. Ces emplois sont surtout occupés par des vacataires, payés à l’heure.
L’usine de Warren emploie au total 3.700 salariés, membres du puissant syndicat United Auto Workers (UAW). Elle produit deux autres modèles, la Jeep Wagoneer et le Grand Wagoneer qui, eux, ne sont pas touchés. Les premiers départs pourraient survenir dès le mois d’octobre, les membres de l’UAW pourront toutefois travailler sur d’autres sites du groupe. La production du nouveau Ram 1500, produit sur un site voisin, n’est pas concernée.
A priori, une fois passé l’euphorie, il s’avère que ce groupe assez hétéroclite est beaucoup moins facile à piloter que prévu.
France + Italie + USA = autant de produits différents que de façons de travailler.
Bon courage.
Surtout quand on connait la mauvaise fiabilité de certains véhicules/marques US, dénoncée par les américains eux-mêmes (voir sur les innombrables forums auto US).
D’ailleurs, l’opinion est aussi dure concernant les voitures allemandes.
Seules, les marque japonaises ont une bonne image, pour les clients américains.
Ex. : https://www.youtube.com/watch?v=xKgFI4WNJHA&t=589s
https://www.youtube.com/watch?v=tv1SUCObT_g
Il y a 4 ou 5 on peut dire que le parc américain vu dans le Colorado se divisant ainsi:
1/3 de véhicules japonais, essentiellement Toyota, Nissan et Honda
1/3 de véhicules de marques américaines
1/3 de Pick Up a majorité américain.
https://www.capital.fr/auto/stellantis-le-reve-americain-de-carlos-tavares-a-t-il-vire-au-cauchemar-1501209