L’usine Stellantis de Charleville-Mézières recrute 40 personnes en CDI:
Bonne nouvelle pour la fonderie Stellantis située sur le territoire de Villers-Semeuse. Dans le cadre d’un vaste programme de recrutement du groupe, 40 salariés vont être embauchés en CDI, dans une large palette de métiers.
Charleville va recruter des PSP (pilotes de système de production), des maintenanciers, des caristes pour la fusion et des kalmaristes, des opérateurs. - Kuren
En 2022, la fonderie Stellantis de Charleville-Mézières avait déjà recruté 78 personnes, ce qui faisait d’elle le site qui avait le plus embauché en France. Cette fois, dans le sillage de l’annonce faite lundi au niveau national, ce sont 40 postes qui vont être créés en contrat de travail à durée indéterminée (CDI) dans l’usine ardennaise. Le groupe automobile Stellantis a en effet annoncé lundi 3 avril qu’il prévoyait de recruter 1 200 salariés en France au cours de l’année. « Nous avons recruté 1 050 personnes en 2022 en France et prévoyons d’en recruter davantage en 2023 », avait alors indiqué dans un communiqué Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines du groupe. Les arbitrages se sont poursuivis dans la semaine, aboutissant à l’embauche de 40 personnes dans les prochaines semaines.
« Il s’agit de postes très variés, avec une grande diversité de métiers » explique Sébastien Rouaud, directeur du site
« Il s’agit de postes très variés, avec une grande diversité de métiers », explique Sébastien Rouaud, directeur depuis trois mois de la fonderie Stellantis de Charleville-Mézières, située sur le territoire de Villers-Semeuse. « Nous allons recruter des PSP (pilotes de système de production), des maintenanciers, des caristes pour la fusion et des kalmaristes (Ndlr : du nom de Kalmar, spécialiste de la manutention de gros tonnage), des opérateurs. Nous étudierons tous les profils. »
Lors de la présentation, mardi dernier, du prototype électrique Citroën Oli sur le site carolo, Sébastien Rouaud rappelait, « que cette présentation s’inscrit dans la transformation électrique du site. Grâce à notre agilité et à notre adaptabilité, nous sommes une usine pilote en la matière. La montée en cadence de la production du carter de machines électriques (MEL), première pièce fabriquée à Charleville dans le cadre de la mutation de l’industrie automobile, est très bonne. Ce nouveau produit, réalisé selon le process de moulage à modèle perdu (PMP), une technologie très maîtrisée par nos équipes, est très prometteur pour le site. »
L’usine Stellantis est en course sur de nombreux autres projets liés à la voiture électrique. Dans son projet à l’horizon 2025, la montée en puissance de ces pièces nouvelles doit garantir l’activité. Si la fabrication de culasses, une de ses spécialités, risque de s’arrêter avec la fin du moteur thermique, son deuxième axe de production, les liaisons au sol, restera d’actualité. Par ailleurs, la perte des premières doit être, selon Sébastien Rouaud, compensée par la capacité à développer de nouvelles et nombreuses pièces à forte valeur ajoutée pour la voiture de l’avenir.
Je mesure toujours la différence entre Renault et Stellantis (ex PSA) .
L’un a tout bradé en prenant bonne conscience en se disant « ce n’est pas notre coeur de métier » alors que le second continue d’entretenir les métiers tels que la forge et la fonderie.