Comme attendu, le groupe Ascometal a demandé au tribunal de commerce de Strasbourg lundi le placement en redressement judiciaire du holding du groupe et de sa filiale opérationnelle Asco Industries.
Le tribunal devrait avaliser la procédure mercredi et nommer l’administrateur judiciaire. La société, qui cherche à s’adosser à un industriel, a déjà reçu plusieurs lettres d’intention. Le suisse Schmolz-Bickenbach a confirmé son intérêt.
Laisser un commentaire
Dernières publications
Lancement de la boutique en ligne Centenaire ESFF
Comme la cloche Centenaire Ecole Supérieure de Fonderie et de Forge – ESFF, portez votre […]
La folle semaine d’un accord historique chez Volkswagen
« J’ai dormi 7 heures en quatre jours » : la folle semaine d’un accord historique chez Pressés […]
Qui est Abdelaziz Zaalami ?
Qui est Abdelaziz Zaalami ? Le groupe des voyageurs du Centenaire L’ESFF a fait sa […]
Mort de l’ancien patron de Schneider
Mort de Didier Pineau-Valencienne, ancien patron de Schneider Figure du monde industriel français, « DPV […]
« On en coule une par décennie »
« On en coule une par décennie » : cette cloche hors norme va débarquer à l’abbaye de […]
Porsche France vous souhaite une belle année
Illuminez vos rêves. ✨ Les légendes Porsche sont nées d’un rêve. Et nous continuerons de […]
Rien à voir avec la fonderie – quoique ?
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-le-samedi-un-boucher-a-la-campagne_6935060.html le boucher de Bouhy les vaches Angus Yves Marie le Bourdenec a quitté Paris […]
Grandry-Technicast en pulls de Noel !
Photo de groupe en pulls de Noël ! Quelques courageux ont sorti leurs plus beaux […]
SBFM FDB / Petit historique
Sauf miracle je crains que l’on en soit arrivé à la conclusion d’une tragédie démarrée […]
Mafoder, un fleuron de l’industrie marocaine, que nous avons visité
FIMME – Fédération des Industries Métallurgiques, Suivre Le Président de la FIMME a eu l’honneur […]
Le sidérurgiste Ascometal cherche un repreneur
La société ASCOMETAL, qui emploie 1500 personnes sur 3 sites, spécialiste des aciers pour l’automobile, les roulements, la mécanique et le pétrole/gaz, a été placée en dépôt de bilan suite à ses difficultés financières. Les acteurs économiques ont bon espoir de trouver un repreneur. Certains se seraient déjà manifestés.
Ascometal siderurgiste depot de bilan
Les produits d’Ascometal
ASCOMETAL produit et commercialise 3 grandes familles d’aciers :
Les demi-produits non-laminés (coulée continue, lingots)
Les produits laminés à chaud (bloom et billettes, largets, barres, fils, …)
Les produits transformés à froid (barres écroutées, barres rectifiées, fils tréfilés, pièces semi-ouvrées)
Les spécialités d’Ascometal
ASCOMETAL dispose d’une gamme complète d’aciers au carbone et d’aciers alliés satisfaisant aux exigences des normes et standards nationaux et internationaux. Au-delà de ces nuances classiques, optimisables pour des cahiers des charges client aux impositions spécifiques, ASCOMETAL propose également une large gamme de produits de spécialités, répondant aux spécificités les plus sévères de chaque secteur d’activité et issus de ses programmes de R&D : JOMASCO, METASCO, SPLITASCO, VITAC, SUPERVITAC, ASCOFLEX, ASCOWELL, ASCOROC, ENDURASCO, NITRASCO.
Plus de 1500 personnes sur 3 sites
Le groupe sidérurgique français, en grandes difficultés financières, a demandé l’ouverture d’une procédure de placement en redressement judiciaire auprès de la chambre commerciale du TGI de Strasbourg, et le groupe suisse Schmolz-Bickenbach a annoncé avoir fait une offre pour reprendre ses actifs.
Détenue par un consortium d’investisseurs majoritairement français, Ascometal fabrique des aciers spéciaux (pour la mécanique, l’automobile, l’industrie des hydrocarbures) et emploie près de 1.550 salariés sur ses trois sites en France, Hagondange (Moselle, maison-mère), Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).
Ancienne filiale d’Usinor
Cette ancienne filiale d’Usinor, avait déjà été placée en redressement judiciaire en 2014, avant d’être reprise par Frank Supplisson, associé à des investisseurs français et européens, sous la houlette du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Mais l’entreprise – qui compte parmi ses clients Renault, Bosch, Fiat, Toyota, BMW ou la SNCF – n’est pas parvenue à rebondir.
Source : http://www.france3-regions.francetvinfo.fr