Rien n’était plus hypothétique ,en effet, que le Succès d’un groupe déstabilisé par la crise russe de 1998,a priori sans
Avenir sur un marché–celui du petit électroménager–,aspiré par le Dumping chinois, plombé de surcroît par la reprise de ce puits de
Perte qu’était devenu son grand concurrent normand Moulinex.
Quinze ans plus tard,c’est un tout autre visage qu’offre aujourd’hui SEB,relancé grâce au respect au cordeau de quelques principes de
base :fidélité d’un actionnariat familial,stabilité du management, obsession absolue de l’innovation tournée vers le haut de gamme,
implantation offensive dans les marchés émergents– c’est en Chine, en 2004,que le groupe d’Ecully,près de Lyon,trouva une partiede
son salut en rachetant lenuméro1des articles culinaires Supor–et acquisitions ciblées dans les marchés matures.D’autres PME de ce
type existent en France et leurs réussites doivent être saluées,ne serait-ce que pour montrer de temps à autre une autre image de
notre pays que celle des raffineries,des trains ou des métros bloqués