un vélo électrique haut de gamme.
avec Marc Simoncini Le roi de la Cocotte-Minute entre au capital d’Angell, la start-up de vélos électriques imaginés par le fondateur de Meetic.
L’industriel va prendre en charge la fabrication en France .
On connaît SEB pour ses grille-pain, cafetières et autres bouilloires avec sa trentaine de marques dont Moulinex, Rowenta, Tefal ou Krups.
Pour ce qui est du deux roues, le groupe va produire le modèle conçu par le fondateur d’une autre société à succès : le site de rencontre Meetic.
Aujourd’hui je vois qu’un célébre producteur de cocotte-minute se lance dans la production de vélos dans une toute nouvelle usine en Bourgogne.
Qui pourrait nous dire si certaines pièces de forges ou de fonderies équipant ces vélos sont ou seront produites en France ?
C’est bien de produire en France !
-Est-ce bon pour la planète avec tous ces composants qui viendront de Chine ?
-Est-ce bon pour la planète avec cette électricité qu’il faudra produire pour recharger les batteries ?
-Est-ce bon pour la planète avec tous ces minéraux qu’il nous faudra extraire du cœur de notre sol, traiter transporter transformer pour les batteries, puis recycler plus tard ?
En écrivant ces lignes je viens de me rendre compte et de penser
Que sa vie durant mon père, s’est rendu vers l’usine qui l’employait sur son solide vélocipède, et il n’avait pas attendu quelques mesures gouvernementales pour le faire
Qu’il n’a jamais été en surpoids, peut-être parmi tant d’autres l’une des bonnes pratiques d’entretien corporel et personnel du vélo sans assistance électrique !
Qu’il avait par mesure d’économie certes, déjà un bien meilleur bilan carbone que son fils qui écrit ses quelques lignes !
Que son ancien vélo suffisamment solide, a été remis à neuf et relooké par un atelier spécialisé, est utilisé maintenant par son petit-fils.
C’est là un signe de ce qui ce qu’il faut certainement dessiner pour le monde d’après, qui n’est pas une nouvelle idée, mais une idée à reprendre.
Faire du solide du durable du vraiment recyclable pas du jetable comme les masques que nous avons jetés, jetterons et allons jeter par milliards (Je sais il ne semble pas y avoir d’autres solutions pour le moment)
Que finalement fort de tous ces arguments ci-dessus je trouve scandaleux que l’état subventionne les achats de vélos électriques.
Que l’Europe et la France maintiennent cette prime pour le classique, d’accord et double la prime sur des vélos classiques sans assistance, très solides et durables produits en Europe pourquoi pas !! (Je sais il faut dans ce cas une définition ou ‘’une norme’’ pour les derniers critères précédemment énoncés)
Que cette période nous laisse peu de temps de réfléchir pour des actions à plus long terme, et l‘on distribue des primes de toutes sortes…
Cela calme et détourne peut-être certains esprits ?
En conclusion, je ne dirais pas
que ces quelques lignes puissent aussi avoir été influencées par le fait que le rédacteur ait repris sa pratique hebdomadaire vélocipédique sans assistance après deux mois de confinement !
que certes l’air était léger et le vent peu fort, mais il était là, présent !
que le rédacteur se trouva fort marri, pour le moins surpris et peut être un peu vexé de se voir très rapidement dépassé et de ne pouvoir suivre cette jeune femme pédalant joyeusement avec assistance, et sans insistance …
Que d’un joli sourire et les traits non défaits, elle vanta les mérites de cet outil moderne :’’Achetez-vous en un, vous verrez c’est mieux ‘’ !
Non je ne cafterais point…
OK, mais le pire n’est-il pas dans les voitures électriques, vu la quantité de matières et TR qu’il faut pour en équiper les batteries ?
Surtout quand on voit la puissance de beaucoup de ces véhicules dits Premium (> 300 ch et très lourds), qui nécessitent une capacité importante d’énergie donc des batteries en nombre !! Ce qui va à l’encontre de la « propreté affichée » et de l’efficience dans la conception/utilisation de ces véhicules. Sans compter le gaspillage en ressources.
Ne serait-il pas temps et raisonnable de limiter la puissance de ces nouveaux véhicules électriques, et réserver cette motorisation à la voiture d’utilisation urbaine ou péri-urbaine, moins consommatrice de ressources (moins lourde, moins de puissance donc de capacité en batteries) ?