La Voix du Nord –
Ce mardi, l’actif de l’entreprise finésienne va être vendu aux enchères. Cela ouvrira peut-être un nouveau chapitre de son histoire ou signera la fin de plusieurs mois de combats acharnés menés par des salariés viscéralement attachés à leur usine.
PHOTO ARCHIVES SAMI BELLOUMI
LES PROPOSITIONS
Plusieurs semaines après la liquidation judiciaire de Sambre et Meuse, des investisseurs se montrent prêts à formuler une offre d’achat pour l’usine finésienne. À quelques jours d’intervalle, en mai, des responsables d’Alandia, fonds d’investissement parisien, et de Titagarh, constructeur indien de wagons, visitent le site sambrien. Les deux déposeront une offre d’achat amiable mais le tribunal de commerce de Valenciennes ne les retiendra pas. Il préférera ordonner la vente aux enchères publiques.
CE LUNDI, EXPOSITION DES LOTS ET MARDI, LA VENTE AUX ENCHÈRES
La vente aux enchères de tous les objets, stocks, véhicules et outillage de Sambre et Meuse aura lieu mardi après-midi, sur le site de l’usine. L’ensemble a été répertorié, des fours aux presses en passant par la marque Sambre et Meuse ou le contenu des bureaux flambant neuf aménagés par les Russes, puis découpé en 96 lots.
La vente publique, qui sera animée par Me Bruno Decock, de l’étude Mercier & Cie, aura lieu mardi à partir de 14 h 30 sur le site.