L’Usine Nouvelle –
Déjà implanté dans cinq pays, et bientôt en Chine, le groupe veut se renforcer dans l’aéronautique.
Trébucher et se relever plus fort… Voilà la belle aventure récente de Saint Jean Industries, un groupe de fonderie automobile basé à Saint-Jean-d’Ardières (Rhône). Multipliant les projets, cette ETI de 2 000 salariés connaît une croissance à deux chiffres, va se doter d’un site à Shanghai et veut se renforcer dans l’aéronautique.
Un vif rebond après une période délicate pour ce fournisseur de PSA, de Daimler et de Renault, qui équipe aussi les luxueuses Aston Martin et Tesla. Comme tout le secteur, le groupe spécialiste des jantes, des liaisons au sol et des culasses a subi de plein fouet la crise de 2009. Il a aussi dû se relever d’un incendie sur son site de Heber Springs, dans l’Arkansas, en 2012.
Les constructeurs américains se sont alors détourné de Saint Jean, dont l’activité outre-Atlantique a plongé de 50 à 7 millions de dollars. Cela n’est plus qu’un mauvais souvenir pour ce pilier de la fonderie française, qui réalise 80 % de son activité à l’international.