L’opération séduction est lancée. Ampere, la filiale de Renault spécialisée dans les voitures électriques et le logiciel, va détailler ce mercredi comment elle entend rivaliser en Europe avec Tesla et BYD. Objectif : convaincre les investisseurs, malgré un climat boursier défavorable, de souscrire à l’introduction partielle en Bourse prévue au premier semestre 2024.

La nouvelle société compte 11.000 employés, dont 35 % d’ingénieurs. Elle a été officiellement créée il y a quinze jours, à partir de certains actifs du constructeur, en particulier le pôle de production de voitures électriques ElectriCity, située dans les Hauts-de-France, et l’usine de moteurs de Cléon. « Ampere combine le meilleur de deux mondes : l’expérience et la force de frappe d’un constructeur automobile de premier plan et l’agilité et l’innovation d’un nouvel acteur », affirme le patron de Renault Luca de Meo, cité dans un communiqué.

30 % de croissance par an

La filiale vise une croissance annuelle de ses revenus de 30 % d’ici 2031. Elle compte atteindre les 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2025 avec une gamme de quatre véhicules, déjà connus : la Megane E-Tech, lancée l’an dernier, le SUV Scénic E-Tech et la R5, attendus respectivement dans les concessions en début d’année 2024 et à l’automne, et la future R4 en 2025.