lors de mon stage de fin de BTS physico-métallographie, je me suis éprise de ce milieu complexe avec des multitudes de paramètres (hommes, équipements, procédés, météo, etc.) influençant les résultats obtenus sur des pièces uniques à usage industriel ou artistique.
Et j’ai alors commencé un BTS Mise en forme des alliages moulés à Chartres (avec Max et Sorgius), puis continué à l’ESFF avec les encouragements de Jean-Louis LAMBERT (JLL) et Didier DUMEE (DD).
Quand DWF allait fermer fin 2005, j’ai trouvé (grâce à toi !) une fonderie prospère pour effectuer mon projet de fin d’études à l’ESFF (La Défense) : la FMGC souhaitait optimiser son jeune cubilot …
Et voilà comment je suis arrivée dans le petit monde des Cubilots Vent Chaud.
Puis en 2009, j’ai eu envie de sortir le nez du guidon du Cubilot, et je suis allée chez Grandry (Sablé-sur Sarthe) pour essayer de donner une nouvelle impulsion avec des méthodes de résolution de problème de type Lean Six Sigma, et l’introduction d’un procédé d’inoculation et sphéroïdisation (INITEK) permettant d’améliorer les rendements Mg et de réduire la variabilité de comportement de la fonte à la solidification.
Et en 2011, après la brusque disparition de ma mère, j’ai eu besoin de changer d’horizon … alors je suis devenue support technique des achats du groupe Alstom, en charge de toutes les négociations techniques internes et externes – de la conception des composants jusqu’à leur comportement en fonctionnement.
J’ai ainsi fait le tour du monde une douzaine de fois en 4 ans, visité et audité environs 60 fonderies, forges et laminoirs partout dans le monde.
Puis, le besoin de changement permanent a diminué … et Alstom m’a aidée à créer mon propre cabinet d’expertise et de conseil (afin que je reste disponible pour Alstom et ses fournisseurs … et que je ne devienne pas salariée des concurrents chinois).
Enfin, lassée par les aléas de l’entrepreunariat et confrontée à un carnet de commande vidé par la nécessité de réduire les interactions sociales durant la pandémie … j’ai fini par reprendre contact avec l’une des plus belles fonderies que j’aie vue au monde.
Et voilà comment une jeune femme, trop timide pour aller vers les métiers de la communication auxquels tout le monde la destinait, se retrouve fondeuse depuis 20 ans à s’épanouir dans le monde merveilleux (parfois Eden, parfois Abys) de la fonderie et des fondeurs …
Et une belle plume en plus !
Bravo pour ce parcours si bien raconté et…
bravo les filles!
Merci Philempreinte … je rougis