Vingt deux autres A320, dont l’un des deux moteurs figure dans la liste des suspects, se sont vu imposer des restrictions de vol. Au total, 18 compagnies aériennes sont potentiellement concernées par ces restrictions, dont la compagnie indienne IndiGo, l’un des plus gros clients d’Airbus. Elle avait déjà dû clouer au sol ses premiers A320 neo en 2017, du fait de problèmes techniques sur les moteurs fournis par la filiale de United Technology.
le Leap de CFM équipe désormais plus d’A320 neo que le PW1100 (142 sur un total de 255 A320 neo en service à fin janvier), alors que ce dernier était le premier certifié. Et cet écart pourrait aller en s’élargissant, CFM ayant remporté 90 % des appels d’offres pour l’A320neo en 2017, face à Pratt & Whitney.
CFM en profite Les problèmes de Pratt & Whitney font néanmoins un heureux : son concurrent CFM International, filiale à 50-50 du français Safran et de l’américain General Electric, dont le moteur Leap est l’alternative au PW1100G sur l’A320neo (et aussi le moteur exclusif du Boeing 737).
Ave c plus d e 14.270 moteurs Leap commandés et un objectif de production de 2.000 moteurs par an à l’horizon 2020, CFM International ne sera pas en mesure de pallier les retards et défaillances de Pratt & Whitney. Par ailleurs, les relations entre Airbus et Pratt & Whitney ne se limitent pas à l’A320 neo. Le motoriste américain fournit aussi les moteurs des CSeries de Bombardier, qu’Airbus est en passe de reprendre. L’avionneur a donc tout intérêt à ce que le motoriste américain résolve enfin ses difficultés et conserve la confiance des compagnies aériennes.
Et alors le MC 21!!! russe équipe par Pratt et Whitney….ça veut dire quoi! !!