AFP – Les Echos –
En France, les capacités de production de moteurs essence sont totalement saturées, au contraire de celles en Chine. –
Avec le déclin du diesel, le constructeur n’a pas assez de capacités de production en France pour répondre à la demande croissante de moteurs essence.
Il n’y a pas vraiment d’alternative. Confronté au déclin rapide des ventes diesel en Europe, PSA a été contraint de réviser à la hausse ses prévisions d’importation de moteurs essence en provenance de Chine. Faute de capacités de production suffisantes à l’heure actuelle, le constructeur avait annoncé cet été devoir faire venir 55.000 moteurs EB (des petits moteurs essence trois cylindres turbo) made in China entre le printemps 2017 et l’été 2018.
Mais depuis, les clients ont continué à se détourner du diesel, et le groupe envisage désormais des importations supplémentaires. « Il faut bien mettre les moteurs réclamés en concession dans les voitures, sinon on perdrait des ventes », explique un syndicaliste.
En Chine, le groupe cherche de l’activité
Selon plusieurs sources, quelque 100.000 moteurs chinois de plus seraient pour le moment nécessaires – ce qui ferait un besoin total et provisoire d’environ 150.000 blocs chinois sur la période 2017-2018.
« Nous adaptons notre outil de production pour répondre à la demande des clients et à la vitesse de la transition énergétique. Ne pas piloter cette vitesse pourrait avoir des conséquences sur l’industrie européenne. Nous ferons plus ou moins appel à nos capacités chinoises en fonction de la rapidité de la bascule essence/diesel en Europe », affirme-t-on au siège de PSA.
PSA aux prises avec le déclin du diesel
Dans l’Hexagone, où la majorité des moteurs PSA sont fabriqués, les capacités de production de moteurs essence sont totalement saturées. Au contraire de celles en Chine : là-bas, les ventes du groupe décrochent depuis l’an dernier, et le groupe cherche même de l’activité pour occuper ses opérateurs.
A Douvrin (Nord), la Française de mécanique, où une ligne a été adaptée pour assembler des blocs turbo trois cylindres, tourne à plein régime, même le week-end. Et à Trémery, en Moselle, il faudra attendre le début d’année prochaine pour disposer d’une nouvelle ligne capable de sortir 640.000 moteurs EB par an. En ce moment, celle-ci est d’ailleurs en phase de test. PSA devrait également compter d’ici un an ou deux sur la participation d’Opel en la matière .
Surcoût
Le plus vite sera le mieux, car faire venir en bateau des moteurs fabriqués de l’autre côté du monde n’est pas une solution de long terme. La pratique s’avère coûteuse en logistique, et les moteurs doivent passer par Douvrin pour être déballés, contrôlés et très légèrement modifiés avant d’être réexpédiés vers les usines d’assemblage de véhicules. Un surcoût qui se chiffrerait en centaine d’euros par unité.
Moteurs : PSA abandonne la Slovaquie au profit d’Opel.
Qu’est-ce qu’on est Cons !
La gestion prévisionnelle de PSA ne semble pas au top du top !
Mais est-ce aussi un défaut général de notre industrie française ?
Personnellement, je pense que NON et ce au contraire de nos politiciens qui « gèrent » notre France depuis fort longtemps.