Sont concernés notamment l’usine d’Aulnay (assemblage de la C3) et celle de Rennes (réservée aux voitures « haut de gamme » – les C5, C6 et 508,). La remplaçante de la C5 dans deux ans ne sera pas forcément fabriquée en Bretagne.
Premier employeur privé des Ardennes, la fonderie de Charleville (la plus grande fonderie automobile d’Europe avec 2.250 aujourd’hui ) subit aussi les difficultés du groupe. La fonderie ardennaise serait en concurrence avec une unité russe. Contrairement aux autres fonderies avec lesquelles elle est en concurrence, elle peut du jour au lendemain multiplier la production de telle ou telle pièce par trois ou quatre. Ca s’appelle la flexibilité, la réactivité et ça a un prix.
En France,en fonderie, on ne rivalise pas toujours au niveau du coût, mais en terme de qualité et d’expérience, donc d’adaptation aux variations du marché, on… tient la route. Qu’on se le dise
Catégorie :
Economie
ajouter les cdd, intérimaires et les emplois induits.
Ca s’appelle un séisme.
J’appelle sa une nécessité… malheureuse certes
Moi, ce qui me fou en pétard, c’est la presse : « PSA a commis des erreurs de stratégie. » Ils ont donc commis l’erreur de vouloir garder des usines de montage en France ???
Plus toutes les autres conneries qu’on entend du genre : « Toyota a une usine en France et gagne de l’argent, pourquoi PSA en perd… »
C’est rageant mais pour survivre, ils doivent faire comme les autres.
Enfin c’est ce que je pense.
On compare souvent l’industrie allemande aux autres. Nos amis Allemands ne sont pas forcément bon-marché, mais leurs produits sont reconnus de qualité. Il en est de même pour nos fonderies françaises, qui proposent en effet aux clients de la qualité. Mais pour combien de temps encore ? Pimprenelle.