La Nouvelle République –
La Fonderie Alu, à Ingrandes, emploie 320 personnes.
Le sort de Fonderie du Poitou Aluminium, en redressement judiciaire depuis neuf mois et sans la moindre piste de repreneur depuis, ne tient qu’à un fil. Pourtant hier, à la sortie d’une visioconférence avec une délégation d’élus de la Vienne, le ministère de l’Économie nous a fait savoir qu’il n’avait « pas renoncé ». Il est même prêt, « si un repreneur sérieux est trouvé », à « financer une grande partie du projet industriel ».
L’État promet de l’argent
Celui-ci s’articulerait autour du développement d’un nouveau procédé de coulée (dit « CPC ») qui permettrait de toucher « des marchés porteurs », dans l’automobile (électrique) mais pas seulement. « Sur un projet évalué à 22 millions, l’État pourrait financer 50 % (subventions et prêts). Renault pourrait aussi appuyer. »
Malgré la « déception » du 10 janvier (zéro candidat à la reprise pour ce qui devait être la deadline), l’État – à l’aune de la présidentielle qui se profile ? – veut donc « poursuivre, avec l’administrateur judiciaire, la quête d’un investisseur ». Il demande à Renault d’être « plus actif » à ses côtés. « Ça vaut la peine de se donner encore du temps, pense-t-on à Bercy. Le site a encore de la charge. Renault a besoin de culasses et accepte de financer l’activité jusqu’à fin 2022 au moins, probablement au delà puisqu’il a des besoins jusqu’en 2025. » Dans ce contexte, « le tribunal de commerce, lors de sa prochaine audience (dont la date n’est pas encore fixée) va probablement prolonger la période d’observation ».
Bien avant, la direction de Renault va devoir convaincre les salariés de stopper le blocus des expéditions de culasses, engagé il y a dix jours. Une réunion a lieu sur le site le 26 janvier.
coulée CPC ???
piwi : éclaire les béotiens, dont je suis avec ce procédé
PIWI fait comme toi une découverte, celle de son ignorance crasse.