Charente libre
Crée dans les années trente par Marcelin Leroy, devenue usine en 1967, la fonderie de Rabion est un outil moderne. Le groupe japonais Nidec lui a redonné des ailes avec une production de 20 tonnes par jour l’automne dernier à 40 tonnes actuellement avec un objectif à moyen terme de monter à 60 tonnes.. Des embauches sont même prévues. Visite en images.
Le métal en fusion est versé dans les moules en sable compressé à une température de 1400°C.
Les moules en sable compressé sont ajustés au millimètre. C’est une opération essentielle et « critique ».
Une fois fondues, les pièces refroidissent quelques heures dans ces grands paniers.
Le ballet des Fenwick, éclairés de deux lignes rouges de chaque côté, est très réglementé. Les chariots sont d’ailleurs prioritaires sur les piétons au sein de l’usine.
Des ouvriers ou des robots interviennent parfois sur les pièces terminées pour gommer certaines imperfections.
Pour les opérations les plus délicates, un gros robot commandé par un ordinateur et un technicien peut venir effectuer des ponçages à un niveau de précision en deçà du millimètre.